Le Ministre de l’éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, Joseph André Ouedraogo, a procédé dans la matinée de ce lundi 14 novembre 2022, au lancement officiel de la cinquième phase du Projet de Développement de l’Education de Base (PDEB BID V), à Ouagadougou. Ce projet dont le coût global est estimé à plus de 14 milliards de francs CFA, est cofinancé par la Banque Islamique de développement (BIsD) et l’Etat burkinabè et va se réaliser sur la période 2022-2025.
Fruit de la coopération entre le Burkina Faso et la Banque islamique de Développement, le Projet de Développement de l’Education de Base Phase V vise, selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouedraogo, à contribuer au développement de l’enseignement Primaire et post-primaire dans quatre régions du pays, en l’occurrence la Boucle du Mouhoun, le Centre-Est, le centre-sud et l’Est. D’un coût global de quatorze miliards trois cent millions de francs CFA (14 300 000 000 FCFA), ce projet est financé à près de 80% par la Banque islamique de Développement. La contrepartie de l’Etat burkinabè étant de deux milliards huit cent quatre-vingt-douze millions francs CFA (2 892 000 000 FCFA).
Des dires du premier responsable du MENAPLN, la mise en oeuvre de ce PDEB V va contribuer au développement de l’éducation de base à travers notamment l’accroissement des capacités d’accueil du système d’éducation formelle, l’amélioration de l’environnement des apprentissages des élèves et des conditions de travail des enseignants, le renforcement de l’encadrement pédagogique ainsi que des capacités de formation initiale des enseignants du primaire.
A l’en croire, il est prévu entre autres « la construction et l’équipement de soixante-cinq (65) complexes scolaires en remplacement des salles de classes sous-paillottes; la construction et l’équipement de trente (30) complexes scolaires pour la normalisation de ceux réalisés dans le cadre de la phase 4 du projet; la construction et l’équipement de dix (10) Collèges d’enseignement général; la construction et l’équipement de cinq (05) Circonscriptions d’Education de Base; la réalisation de soixante-cinq (65) forages scolaires positifs; la construction et l’équipement de l’lnstitut national de Formation des Personnels de l’Education (INFPE) du Centre-Sud, Manga ». Et le ministre de se convaincre du fait que ces réalisations vont contribuer à améliorer les indicateurs du pays en terme de qualité de l’éducation de base et améliorer la situation socio-économique des populations des localités bénéficiaires. Tout en s’engagent à s’assurer de la bonne exécution des activités du projet, Joseph André Ouédraogo a traduit la gratitude du gouvernement et de tout le peuple burkinabè à l’endroit de la BIsD pour son accompagnement sans cesse renouvelé au système éducatif du Burkina Faso.
Pour le partenaire de ce projet, le domaine de l’éducation est un secteur qui a toujours intéressé la Banque Islamique de développement. Cette initiative n’est donc pas une première, selon Asma Bousdira, chargé de projet à la BIsD.
« La Banque Islamique de développement n’a cessé d’appuyer le Burkina Faso dans tous ces secteurs dont l’éducation. Ce projet est important pour nous comme pour le Burkina Faso car c’est un secteur qui réunit tous les objectifs de développement social et économique. C’est avec l’éducation qu’on s’attend à améliorer le Burkina Faso surtout du côté de l’insécurité», a-t-elle déclaré tout en promettant que l’institution bancaire sera toujours aux côtés du Burkina, pour l’accompagner dans ses secteurs de développement.
Oumarou KONATE
Minute.bf