Jean-Martin Coulibaly a réagi à la crise qui secoue son ancien département depuis quelques semaines. Sur sa page Facebook, le ministre qui a géré le département de l’éducation du 12 janvier 2016 au 31 janvier 2018, a donné sa contribution dans la résolution de la crise qui secoue le système éducatif depuis environ un mois. Une crise marquée principalement par des manifestations tout azimut des élèves dans presque toutes les régions du pays.
Ces manifestations, faut-il le rappeler, font suite à l’annonce des réformes scolaires faite par le ministre actuellement en charge de l’éducation, dans l’organisation des examens scolaires, surtout avec la rétrocession de l’organisation du Bac au MENAPLN au lieu de l’enseignement supérieur comme cela a toujours été depuis des années, et la suppression des sujets au choix dans les matières telles que les sciences de la vie et de la Terre (SVT) et Histoire Géographie (HG).
Les élèves ont donc manifesté pour demander l’annulation pure et simple de ces réformes qu’ils estiment être un frein à l’accès des « enfants des pauvres » aux universités publiques du pays.
Pour « un retour à l’apaisement » de la situation, l’ancien ministre de l’éducation nationale, Jean-Martin Coulibaly, « à la demande » du Président de l’Union nationale des Parents d’Elèves du Secondaires et du Supérieur du Burkina (UNAPESB), Hector Ardent Raphaël Ouédraogo, a eu ce mercredi 12 mai, « un échange franc et constructif sur les pistes de sortie de cette crise ».
La piste « du dialogue direct et emphatique avec les élèves, nos enfants, premiers concernés par les réformes querellées, me paraît incontournable », a-t-il écrit. Pour ce faire, Jean-Martin Coulibaly a souhaité que l’UNAPESB puisse engager ses organisations relais (APE, faîtières provinciales et régionales) à entendre et discuter avec les élèves, sur toute l’étendue du territoire nationale.
« J’ai aussi recommandé d’y associer les structures compétentes du MENAPLN (Directeurs d’établissements, DP, DR) et souhaite que le MENAPLN apporte son appui à l’UNAPESB pour réaliser ce travail », a-t-il ajouté.
En rappel, les manifestations des élèves ont plusieurs fois été dispersées par les forces de sécurité. Des affrontements ont même eu lieu entre élèves et force de sécurité au cours de certaines manifestations contre ces réformes scolaires qualifiées « d’assassines » par les responsables de l’Association des Elèves et Scolaires de Ouagadougou (AESO), dans une de leurs publications sur Facebook.
Minute.bf