L’affaire continue de faire grand bruit. Des organisations de la société civile se sont prononcées, des partis politiques, des citoyens individuellement pris. L’opinion national est en alerte depuis ce drame survenu à la police des moeurs et des stupéfiants faisant 11 morts le 15 juillet dernier.
Suite à cette affaire, une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités. En attendant la suite de l’affaire, le chef de la division anti-drogue, le commissaire Richard Belem, avait été suspendu de ses fonctions. Ce 18 juillet, nous apprenons de sources sécuritaires, que la directrice de police judiciaire, Nènè Amy Traoré/Ouédraogo, vient d’être relevée de ses fonctions.
Le Syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF) dans sa note dont minute.bf a eu copie avait demandé une enquête indépendance et diligente sur cette affaire, et avait rappelé que bien que gardées à vue, ces personnes jouissaient aussi des droits fondamentaux. Le syndicat avait aussi rappelé qu’il « incombe aux autorités politiques, policières, militaires, et judiciaires de prendre toutes dispositions pertinentes de nature à garantir et à préserver l’intégrité physique et morale mais aussi et surtout la vie de citoyens qui sont gardés pour des nécessités d’enquête ».
Minute.bf