Les Burkinabè se sont réveillés sous les tirs nourris de militaires dans différentes casernes du pays ce dimanche 23 janvier 2022. www.minute.bf vous fait vivre les événements en instantané.
8h : Coup d’État acté. « Le président du Faso est détenu par les mutins », a écrit France24.
Des soldats encagoulés ont pris position devant la télévision nationale, ajoute l’AFP.
5h : Ce lundi, il est 5h à Ouagadougou. Un calme plat règne sur la capitale burkinabè, à 30 minutes de la levée du couvre-feu (instauré de 20h à 5h30 jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue du territoire national).
Lundi 24 janvier à 3h30 : Des hélicoptères survolent la capitale depuis quelques heures. A 3h15 minutes ce lundi matin, pendant que nous tractions ces lignes, les tirs qui retentissaient du côté du camp Sangoulé Lamizana ont cessé. Certaines sources indiquaient bien avant cette heure, que des coups de feu ont été entendus au quartier Patte d’oie de Ouagadougou (quartier qui abrite la résidence privée du président du Faso) et à Ouaga 2000.
23h30 : Des tirs nourris retentissaient du côté du camp Sangoulé Lamizana. La situation reste toujours confuse.
20h05 : Communiqué du ministre en charge de l’éducation nationale sur la fermeture des établissements secondaires les 24 et 25 janvier 2022 sur toute l’étendue l’étendue territoire national.
19h30 : Le gouvernement instaure un couvre-feu sur tout le territoire national de 20h à 5h30. La situation est toujours confuse au Burkina Faso, précisément à Ouagadougou où des coups de feu se font toujours entendre depuis ce matin.
13h: Des manifestants apportent leur soutien aux militaires en mouvement. Des rassemblement ont été observés à Gounghin.
12h45 : Le siège de campagne du parti au pouvoir attaqué par des manifestants. Des manifestants ont voulu incendier le siège de campagne du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, sis à Nonsin, à Ouagadougou.
12h30 : Des tirs se poursuivent toujours au camp Lamizana situé dans le quartier Gounghin de Ouagadougou selon le constat fait par une équipe de minute.bf. Des groupes de personnes se sont mobilisés aux encablures de l’échangeur de l’ouest de Ouagadougou où sont postés des militaires du camp Lamizana. « Libérez Kossyam, libérez Kossyam », clament ces manifestants qui ne demobilisent pas du côté de l’échangeur.
12h20 : Des manifestants ont voulu incendier le siège provincial du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, sis à Nonsin, à Ouagadougou. Une équipe de www.minute.bf sur place a constaté que « le siège a été sauvé de justesse par les soldats du feu ».
10h50mn: Des tirs se font toujours entendre au camp Sangoulé Lamizana, à la base aérienne et au camp Guillaume Ouédraogo. Dans ce dernier site militaire situé à la place de la Révolution, des manifestants s’étaient rassemblés pour marquer leur soutien aux militaires.
10h: La connexion internet mobile coupée sur toute l’étendue du territoire. Aucune information officielle ne situe l’opinion sur la mesure.
9h20mn: Le ministre des Armées, le Général Simporé s’exprime sur la télévision nationale. Il dément l’arrestation du chef de l’État. Par ailleurs, il dit ne pas savoir les motivations des tireurs.
8h: Un communiqué du gouvernement dément toute prise du pouvoir par les militaires contrairement à certaines rumeurs relayées.
7h: Les accès du camp Sangoulé interdits aux passants. Les tireurs dans ce camp sont des militaires encagoulés.
4h: A l’instar de leurs frères d’arme de Ouagadougou, des militaires de la première région militaire du pays, Kaya, procèdent à des tirs d’armes automatiques.
4h: Des coups de feu se font entendre à Ouagadougou. Après vérification, nos informations indiquent que les coups de feu proviennent du camp Sangoulé Lamizana situé dans le quartier Gounghin de la capitale.
La Rédaction
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