« J’accuse réception de votre lettre ouverte sur la nécessité d’arrêt du mandatement de votre salaire suite à votre démission de la fonction publique », a répondu Luc Marius Ibriga, contrôleur général d’État à qui Bassolma Bazié avait adressé une lettre ouverte demandant l’arrêt de son mandatement après sa démission de la fonction publique le 18 janvier dernier.
En effet, dans une note en date du mardi 23 février 2021 adressée au Contrôleur général d’État, l’ex professeur de Science de la Vie et de la Terre (SVT) au Lycée Philippe Zinda Kaboré et par ailleurs Secrétaire général (SG) de la Confédération générale des Travailleurs du Burkina (CGTB), Bassolma Bazié a exigé « l’arrêt de tout mandatement en lien avec son matricule ». Une réclamation qui faisait suite à sa démission de la Fonction publique alors que malgré cela, « un salaire est traité et positionné » au nom de son matricule 76243 Y.
Le Professeur Luc Marius Ibriga accusant réception de cette lettre a félicité Bassolma Bazié pour cette interpellation et cette marque de confiance en l’autorité Supérieure du Contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).
Aussi, l’autorité de contrôle d’État a toutefois rassuré le désormais ex professeur de Science de la Vie et de la Terre au Lycée Philippe Zinda Kaboré, que son institution « saisira l’autorité compétente pour faire cesser cette anomalie ».
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