Le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) a initié un cadre de concertation ce samedi 29 janvier, avec la jeunesse burkinabè. Cette rencontre voulue par le président des jeunes, Moumouni Dialla avait pour objectif d’appeler les jeunes du Burkina Faso à plus de responsabilités et à être des « acteurs d’apaisement ». Il appelle la jeunesse à éviter « une course effrénée vers les positionnements privilégiés et des postes».
Éloigner le spectre d’une transition de plus ou de trop. C’est le vœu du CNJ-BF. Moumouni Dialla appelle dans ce sens la jeunesse à plus de responsabilités. « On doit éviter le piège de 2014 et surtout être vigilants, travailler de sorte qu’on ait une transition générationnelle parce que la jeunesse burkinabè est celle qui a le plus souffert », a-t-il déclaré. Toujours selon ce dernier, cette transition générationnelle doit commencer tout en restant dans un cadre pacifique, car les uns et les autres ont leur contribution à jouer. « La jeunesse doit s’assumer et jouer pleinement son rôle pour permettre au Burkina Faso d’avancer », a ajouté M. Dialla.
Pour lui, chacun doit savoir que son avenir se trouve d’abord dans l’avenir du pays. Ainsi, il estime que si le pays ne progresse pas, aucune personne ne sera à l’aise, quels que soient son âge et sa position. À son entendement, «c’est une nouvelle ère qui doit permettre aux Burkinabè de s’assumer. Oser inventer l’avenir ». Il invite par ailleurs, aussi bien la jeunesse que le MPSR à l’action. « Au lieu d’établir des débats creux et vains, il faut aller à l’action, l’action de la construction, l’action de contribuer au progrès du pays. Il faut travailler et seul le travail nous permettra de progresser », a-t-il indiqué. À l’issue de cette rencontre d’échange, les propositions faites par la jeunesse seront transmises à qui de droit, selon le président.
Créé en 2008, le Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) est la structure faîtière de tous les mouvements de jeunes et d’associations au Burkina Faso. Dans son fonctionnement, le CNJ-BF accorde une place importante à la question de l’emploi des jeunes.
Mathias Kam
Minute.bf