La première édition du concours de langue chinoise au Burkina Faso s’est tenue le 27 novembre 2020 à Ouagadougou. Le dénouement de cette compétition organisée par l’ambassade de Chine au Burkina est intervenu le même jour dans la soirée en présence de Li Jian, ambassadeur de Chine au Burkina et du représentant du ministre de la culture des arts et du tourisme, Drissa Zoromé.
44 compétiteurs ont rivalisé d’ardeur dans le maniement de la langue chinoise au cours de cette compétition. L’expression libre, le questionnement en chinois, l’expression artistique en chinois, sont entre autres, les exercices qui ont permis d’évaluer les candidats. Une compétition aux allures de fête qu’apprécie bien l’Ambassadeur de Chine au Burkina, Li Jian à l’issue de l’événement.
« Nous avons encore fait ensemble un grand pas dans l’amitié inébranlable entre nos deux peuples. Je suis particulièrement honoré de voir autant de jeunes burkinabè s’intéresser à la culture chinoise et surtout de manier aussi bien la langue chinoise », a-t-il dit dans une émotion qu’il avait visiblement du mal à cacher. « Ce concours de la langue chinoise est le 1er du genre au Burkina Faso depuis la reprise de nos relations diplomatiques il y a deux ans » a-t-il fait remarquer.
Pourquoi un concours de langue ?
« La langue sert de pont, de passerelle qui relie deux peuples. Elle permet de faciliter la communication. Au-delà donc de l’aspect « compétition », ce concours de langue vise à rapprocher davantage les peuples chinois et burkinabè, briser les barrières linguistiques et permettre leurs connaissances et leur compréhension mutuelle » a expliqué le premier représentant de la Chine au Burkina Faso.
La partie burkinabè satisfaite de la compétition
Idrissa Zoromé, représentant du ministre de la culture, des arts et du tourisme a dit la satisfaction du ministère et partant, du gouvernement à travers l’organisation du concours de la langue chinoise au Burkina Faso. Il a rappelé que « le gouvernement du Burkina Faso a signé à Beijing le 26 octobre 2019 un accord de coopération culturel avec la Chine et le contenu de cet accord demande à ce qu’il ait ce genre d’initiative pour rapprocher les deux peuples « . C’est ainsi que le représentant du ministre de la culture burkinabé a marqué son satisfecit vis-à-vis de ce concours de langue chinoise au Burkina Faso.
Frédéric Dabiré, sorti premier de la compétition ne cache pas sa joie: « c’est un sentiment de joie et de satisfaction qui m’anime surtout quand on regarde toute la difficulté qui était en face, on ne peut qu’être satisfait ».
Arrivé en tête des compétiteurs, il repart avec une attestation de reconnaissance et une enveloppe de 500. 000 F CFA.
Pour terminer, l’ambassadeur de Chine au Burkina a réitéré ses félicitations aux participants et montré le bien-fondé de l’apprentissage de la langue chinoise.
Une langue qui dit-il, pourrait cathalyser le brassage entre le peuple Burkinabè et Chinois, une langue parler par 20% de la population mondiale et qui ouvre la porte à la culture chinoise c’est-à-dire à plus de 5000 ans d’histoire, 100 ans de lutte du Parti Communiste Chinois (PCC), 40 ans de réforme et d’ouverture et la vision de la Chine.
Hamadou Ouédraogo
Minute. bf