Le ministre en charge de l’administration territoriale, le Colonel-major Omer Bationo a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’amendements de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées au Burkina, le jeudi 28 avril 2022 à Ouagadougou.
Le Burkina Faso, de l’avis du ministre en charge de l’administration territoriale a mal à sa gestion publique gangrenée par la malversation, l’esprits du gain facile et la corruption.
Pour inverser cette tendance, les nouvelles autorités entendent renforcer les compétences de l’Autorité Supérieure de contrôle de l’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC). Cela s’est traduit par l’organisation de l’atelier d’amendements de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption et des infractions assimilées, réunissant les membres du Cadre Sectoriel de Dialogue (CSD) « Défense-Sécurité », l’ASCE-LC et les structures intervenant dans le CSD « gouvernance administrative et locale. »
Dans ce sens, le ministre Bationo a rassuré que plusieurs actions, telles que l’adoption de tous les décrets pour un meilleur fonctionnement de l’ASCE-LC, l’audit des forces de défense et de sécurité sur les six dernières années, la centralisation du suivi des ordres de missions des agents publics, l’audit des ministères, institutions, des fonds de l’Assemblée Nationale , des entreprises publiques et des principaux établissements publics… ont été formulées dans la feuille de route de la transition
« Je voudrais vous inviter à examiner les différents documents qui vous sont soumis et surtout apporter vos différentes expertises afin que l’ASCE-LC puisse avoir un document consolidé qui reflète les aspirations des acteurs de la lutte contre la corruption », s’est adressé le Colonel-major Omer Bationo aux participants, donnant le top départ pour le démarrage des travaux.
Minute.bf