Au conseil des ministres de ce 21 février 2024, le gouvernement burkinabè a adopté un décret portant un décret portant conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées.
Le gouvernement a adopté un décret portant conditions et modalités de dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées, des mauvaises pratiques dans les administrations publiques ainsi que les récompenses y afférentes.
Selon le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ce décret vient concrétiser la volonté du Chef de l’État et des membres du gouvernement, de lutter avec beaucoup plus d’énergie contre les mauvaises pratiques dans l’administration et aussi contre les actes de corruption. « Il s’agit de permettre à l’ensemble des citoyens qui sont soit victimes ou témoins d’actes de corruption ou de mauvaises pratiques dans l’administration publique, de pouvoir exercer leurs droits de dénonciation. Et surtout que ces actes de dénonciation puissent être transmis au niveau de la présidence du Faso. Ça veut dire que le citoyen qui dénonce doit transmettre une copie de sa dénonciation au niveau de la Présidence du Faso qui pourra prendre en charge cette question et s’assurer que le nécessaire soit fait », a expliqué le porte-parole du gouvernement ajoutant que des récompenses sont prévues pour ceux qui viendraient à dénoncer les actes de corruption. « S’il s’avère que ces actes sont fondés, il y a des modalités qui seront définies par arrêté ministériel entre le ministère de l’économie et les autres départements ministériels impliqués », a-t-il fait savoir.
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Minute.bf
C’est bien mais ce n’est pas arrivé. De cette façon, le dénonciateur est exposé.
Le dénonciateur pourrait par exemple dénoncer de façon anonyme avec toutes les preuves à l’appui. Et un comité d’enquête se chargerait de vérifier les faits dénoncés.