Sale temps pour les acteurs de la société civile. Pascal Zaïda, coordonnateur du cadre d’expression démocratique (CED) et Mamadou Drabo, secrétaire exécutif du Mouvement Sauvons le Burkina Faso sont mis aux arrêts depuis le 29 novembre 2021.
Leur interpellation intervient quelques heures après l’organisation de manifestations à Ouagadougou et dans d’autres villes du pays, le 27 novembre dernier pour dénoncer l’insécurité et demander la démission du président du Faso.
Dans un communiqué, le Mouvement Sauvons le Burkina Faso dénonce « une cabale orchestrée par le ministre de la Sécurité et le maire de Ouagadougou » pour « casser [leur] lutte ». Condamnant l’arrestation de son secrétaire exécutif, le mouvement réitère sa demande de démission de Roch Marc Christian Kaboré du pouvoir. « Le président Roch Marc Christian Kaboré a montré ses limites et nous lui demandons simplement de démissionner sinon nous allons l’y contraindre par tous les moyens légaux », peut-on lire dans le communiqué.
Le Burkina Faso fait face à une recrudescence des attaques terroristes et le président du Faso dans un discours nocturne à la Nation le 25 novembre 2021 a annoncé des mesures dans les jours à venir.
La Rédaction
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