La Jeune chambre internationale du Burkina Faso (JCI-BF) a effectué sa Rentrée solennelle nationale (RSN) 2024, ce samedi 13 janvier à Ouagadougou marquant le début de mandat des 15 présidents exécutif de l’organisation. Une RSN qui s’est effectuée sous le sceau de la contribution de la jeunesse dans la lutte contre le terrorisme et la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes.
Dans sa vision d’« être le principal réseau mondial de jeunes leaders », la JCI s’est donnée pour mission d’« offrir aux jeunes des opportunités de développement du leadership en leur donnant la capacité de créer des changements positifs ».
Pour ce faire, à chaque début de mandat, la JCI-BF effectue ce qu’elle appelle sa Rentrée solennelle nationale (RSN), marquant le lancement officiel de ses actions de l’année. Passation de chartes entre présidents nationaux sortants et entrants, installation solennelle du président national et du Comité directeur national, première réunion dudit comité, la présentation des présidents des organisations locales, la présentation des grands axes d’intervention du mandat et des partenaires du mandat, constituent les temps forts de cette RSN.
Ainsi, le premier grand point de la cérémonie a été la passation de Charte entre le Président national sortant et celui entrant, Moussa Traoré. Cette charte, faut-il le souligner, représente la Constitution, la loi fondamentale de la JCI-BF. Le Président a été invité par les doyens à exercer son mandat dans le respect des dispositions prévues dans cette charte.
Alors installé dans ses fonctions, Moussa Traoré a rassuré les Jaycees qu’il mesurait la responsabilité à lui confiée. Il a pris l’engagement de s’inscrire dans la dynamique de la mission et de la vision de faire de la JCI d’être « le principal réseau mondial de jeunes leaders » avec la promesse d’être « la première image et le premier exemple de ce leadership » que tout Jaycee doit afficher.
« Nous devons apporter des solutions aux questions existentielles de notre nation », a-t-il postulé en faisant le lien avec le thème de cette RSN : « Rôle de la Jeunesse dans la lutte contre le terrorisme et la réinsertion socioprofessionnelle des jeunes ».
Pour M. Traoré, « la jeunesse a une grande responsabilité » pour venir à bout de ce fléau. Et une des clés à cette situation, pense-t-il, « la jeunesse doit être formée permamment, avoir les bonnes informations liées au terrorisme puis les astuces afin de contrecarrer ce fléau ».
Pour cela, parmi les défis que s’est fixée la JCI-BF en 2024, figure en grand caractère la mise en œuvre du programme « Je suis la paix ». Le programme qui doit se dérouler sur 3 ans se fera en collaboration avec le Conseil national de la Jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF).
Ce programme, a expliqué Moumouni Dialla, président du CNJ-BF : « va travailler à la recherche et à consolidation de la paix au Burkina Faso. Il vise à mobiliser l’ensemble des jeunes du pays, à être des vecteurs et des ambassadeurs de paix, mais aussi à propager les notions et les comportements de paix ». La contribution du CNJ-BF, a-t-il soutenu, va consister à mobiliser les jeunes, eu égard à sa forte déconcentration jusqu’au niveau communal et des arrondissements, son fort maillage du territoire.
Cet engagement de la JCI-BF dans la lutte contre le terrorisme a été unanimement salué par le parrain, le président et le patron de la cérémonie.
Le parrain, le Sénateur Djibril Kanazoé, Président Directeur général de Kanazoé Group a félicité la JCI-BF pour son œuvre de « formation de jeunes leaders ». Il a, à ce propos, soutenu : « nous nous devons donc de soutenir les initiatives de la jeunesse à tous les niveaux afin de lutter contre les causes sous-jacentes de la violence et favoriser l’intégration, la tolérance et la cohésion sociale ».
Pour le patron de la cérémonie, le ministre en charge de la jeunesse, Boubakar Savadogo qui s’est fait représenté, « la jeunesse doit intensifier ses efforts de mobilisation et de participation dans la dynamique de développement à tous les niveaux », toute chose qui, est-il convaincu, passe par « la formation et la prise de conscience ». Il a notamment invité la jeunesse à « être ou devenir un maillon essentiel de la société et à vivre pleinement sa citoyenneté », considérant qu’il y a lieu de l’intégrer (la jeunesse, ndlr) dans tous les secteurs de développement et les défis de l’heure dont la lutte contre le terrorisme, la promotion de la paix et la cohésion sociale ».
Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre et président de l’activité, a, lui aussi salué l’engagement de la JCI pour combattre le terrorisme.
« En tant que membres de la JCI, nous nous devons d’impulser notre vision de leaders transformationnels à tous les niveaux et dans tous les domaines de compétences. Nous devons être des modèles et en première ligne dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il laissé entendre félicitant l’initiative du programme « Je suis la paix ».
En outre, revenant sur le mandat de Moussa Traoré, il entend également, entre autres, « finaliser et déposer le document d’utilité publique ; mener à bier le programmes leadership qui renforce la capacité managériale de présidents en exercice et préparer les vices-présidents à assumer la relève pour l’année 2025… »
La RSN 2024 de la JCI a également été marquée par la remise de Sénats, un acte qui élève des membres de l’organisation au rang de sénateurs ; des remises de présents, une photo de famille et un cocktail, le tout dans une ambiance et une communion fraternelle.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf