La marche pour la Patrie (LMP), un parti politique qui se réclame de l’opposition politique burkinabè a animé une conférence de presse ce 27 février 2021 à Ouagadougou. Il était question pour le jeune parti politique de se prononcer sur l’actualité nationale.
Sans détour, les membres du parti La marche pour la Patrie (LMP) se sont prononcés sur la question de la réconciliation nationale, et sur la vie de leur parti.
« Pour parler de réconciliation nationale, nous pensons que les dirigeants doivent d’abord arrêter leur arrogance quand il parlent », estime Elie Kaboré, chargé à la formation politique et civique au bureau politique du LMP à Koudougou. Pour lui, « on ne peut pas parler mal aux gens et après vouloir une réconciliation réconciliation. La réconciliation passe par la manière dont les dirigeants parlent au peuple ».
Par ailleurs, Elie Kaboré voit la réconciliation nationale à travers l’épanouissement de la jeunesse. De son entendement, « la réconciliation passe aussi par la prise en compte réelle des préoccupations de la jeunesse ». « Pour moi, on n’aide pas franchement les jeunes, on fait semblant de les aider. Les fonds d’aides à l’entreprenariat jeunes tels que le Fonds d’appui à l’initiative jeunes (FAIJ) et autres fonds de l’Etat sont des fonds accordés par copinage et non réellement aux jeunes. Il va falloir résoudre tous ces problèmes car c’est ça aussi la réconciliation », pense Toussaint Ouédraogo, président du Bureau exécutif national du LMB.
Le LMP par la voix de son président accorde néanmoins du crédit à Zéphirin Diabré. « Nous pensons que Zéphirin Diabré, de par son parcours et de par les relations qu’il a eues avec les différents acteurs au niveau politique et social au Burkina pourrait être l’homme qu’il faut pour atteindre la réconciliation nationale. Nous lui accordons du temps pour voir ce qu’il fera », indique Toussaint Ouédraogo.
En rappel, le LMP est né à l’orée des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020 au Burkina. Il faut préciser que le parti a participé aux élections législatives sans remporter de siège à l’Assemblée Nationale.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf