Lutter contre le terrorisme c’est aussi lutter contre les « publications destabilisantes » sur les réseaux sociaux. C’est la perception du gouvernement burkinabè qui a organisé ce mardi 11 janvier 2022 un atelier de sensibilisation et d’information sur les conséquences des publications déstabilisantes sur les réseaux sociaux.
« Il a été constaté qu’il y a un certain nombre de publications qui ne sont pas de nature à accompagner la lutte, bien au contraire ces publications sont des éléments qui sapent le moral de nos troupes qui sont sur le terrain. Donc il était normal en tant que gouvernement que nous nous réunissons et autour de nous les acteurs de premier plan, pour discuter avec eux, les sensibiliser sur les effets dévastateurs de la lutte contre le terrorisme dans notre pays», a indiqué Maxime Koné, ministre de l’administration territoriale et de la sécurité, à l’ouverture de cet atelier.
Pour lui, le gouvernement est d’abord en phase de sensibilisation mais la répression ne saurait tarder à venir. « Si quelqu’un vous publie que 40 forces de défense et de sécurité (FDS) ont été tuées à Seytenga et portant ce n’est pas vrai, cela pose problème. Nous avons vu des publications où nous voyons les corps des FDS et cela n’est pas normal. Le premier pas, c’est la sensibilisation et comme il y a une loi qui réprime ces genres de pratiques, le gouvernement va s’assumer », a martelé Maxime Koné.
Il est attendu dans cet atelier, une communication du professeur Édouard Ouédraogo sur la loi 2019 portant code pénal au Burkina Faso. Laquelle communication qui va déboucher sur des échanges avec les participants et des conclusions qui seront mises en pratique conformément à la loi.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf