Depuis le mardi 22 mars 2022, le Burkina Faso tient son Assemblée législative de Transition (ALT). Les mandats des 71 membres que compose cet hémicycle ont été validés et le député Aboubacar Toguyéni a été voté pour présider l’institution. Dans l’équipe qu’il aura à manager, figure Roland Bayala de la Coalition des Patriotes africains/Burkina Faso (COPA-BF). Approché par www.minute.bf, M. Bayala entend continuer son combat pour « la souveraineté » de l’Afrique et « travailler à diversifier la coopération » notamment dans la lutte contre l’insécurité. Pour ce faire, le « panafricaniste » compte sur « les bénédictions de [ses] ancêtres. »
« C’est un honneur de représenter le peuple burkinabè au sein de cette assemblée. Nous savons très bien que ce qui nous a amenés ici est une situation pas reluisante », s’est d’emblée prononcé le désormais député de l’ALT, Roland Bayala, parlant de l’insécurité.
Pour cela, il a résumé sa mission ainsi : « voter des lois, travailler à bannir à jamais cette insécurité au Burkina Faso. » D’ores et déjà, le député Roland Bayala qui n’a cessé de dénoncer la coopération militaire avec l’ancienne colonisatrice, la France, promet de « travailler à diversifier les coopérations avec l’extérieur. »
Dans cette lancée, fidèle à ses principes « panafricanistes », le porte-parole de la COPA-BF a inscrit dans son combat, la défense de la souveraineté du Pays des Hommes Intègres. « Je suis ici par le canal de la (COPA-BF) qui est un mouvement souverainiste. C’est pour dire que notre présence ici ne va pas balayer la mission que nous nous sommes assignés dès le début, à savoir le souverainisme. Nous allons travailler aussi à porter de vive voix cette question de souverainisme des peuples africains », a-t-il fait savoir.
Pour cela, le député Roland Bayala ne lie pas sa présence à l’ALT à des raisons pécuniaires. « Aujourd’hui, si quelqu’un pense qu’être à l’hémicycle, c’est une récompense, s’il réfléchit en profondeur, il verra qu’il s’est trompé. À l’hémicycle, c’est un combat qui se mène à travers les lois qu’on adopte. Notre présence ici c’est pour cela. C’est pourquoi nous ne nous laissons pas rentrer dans ce débat pécunier qui pense qu’aujourd’hui, lorsqu’on se trouve ici (ALT), c’est uniquement pour des récompenses. Tout le monde voit le combat que la COPA-BF a mené depuis qu’il existe au Burkina Faso », a réagi M. Bayala
Et comme pour lancer un défi à ceux qui critiquent, le panafricaniste qui dit compter sur « les bénédictions de [ses] ancêtres et bénédictions du peuple », a martelé que « le combat ne fait que commencer pour nous. »
Franck Michaël KOLA
Minute.bf