Le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo a procédé au lancement officiel des examens du Certificat d’étude primaire (CEP), du Brevet d’étude primaire du premier cycle (BEPC) et du Baccalauréat, pour les Écoles franco-arabes (EFA), session 2023. C’était ce mardi 13 juin 2023 dans l’enceinte du Médersa central à Ouagadougou.
Ils sont plus de 19 000 candidats des Écoles franco-arabes dont 11 000 à la recherche du CEP, 5 000 du BEPC et plus de 3 000 à la conquête du BAC session 2023.
Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo, sa présence à ce lancement témoigne de l’intérêt que le Gouvernement accorde à ce pan du système éducatif.
« Le Gouvernement a fait un effort pour que ces examens se tiennent. Depuis 2015 où nous avons commencé ces examens, il y a eu des avancées. Notamment l’harmonisation de l’examen du Certificat d’études sur l’ensemble du territoire national. Les défis qui nous restent, c’est de faire de même pour le BEPC et le Baccalauréat », a-t-il souhaité.
À en croire, Hamadou Sidibé, Coordonnateur du projet à l’appui de l’enseignement bilingue franco-arabes, tout a été mis pour que ces examens se déroulent dans les meilleures conditions sur l’ensemble du territoire national.
Les candidats au CEP ont débuté l’examen par l’épreuve de rédaction ensuite la dictée pour ce qui est de la composition de cette matinée.
Pour sa part, le Président de la Communauté musulmane, El Hadj Moussa Kouanda, a invité le Gouvernement à continuer la réforme pour que les écoles « franco-arabes aient la même considération que les autres écoles du pays ».
« Nous demandons au Gouvernement de mettre tout en œuvre pour que les réformes concernant les écoles franco-arabes soient l’un des piliers du système éducatif. L’importance des écoles franco-arabes, est en même temps, non seulement une éducation, mais aussi une formation religieuse. Un homme formé religieusement aide à vivre en harmonie, en cohésion sociale par rapport aux écoles simples », a plaidé El Hadj Moussa Kouanda.
Les épreuves se dérouleront sur 2 à 4 jours sur tout le territoire national.
En rappel, l’enseignement franco-arabe représente 10% des effectifs des élèves du Burkina Faso avec 2 800 écoles et 400 000 enfants dans ce système.
Ils sont plus de 19 000 candidats des écoles franco-arabes à la recherche du CEP, BEPC ou du BAC session 2023.
Les candidats au CEP ont débuté l’examen par l’épreuve de rédaction ensuite la dictée pour ce qui est de la composition de cette matinée.
Les épreuves se dérouleront sur 2 à 4 jours sur tout le territoire national.
Mathias Kam
Minute.bf