La 13e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), a refermé ses portes, ce samedi 09 décembre 2023, avec à la clé plusieurs recommandations. Le clap de fin de l’évènement a été donné par le ministre en charge de la communication, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, assisté de Sidi Mohamed Ralioude, son homologue du Niger, pays invité d’honneur à cette édition.
Durant trois jours, professionnels de l’information et de la communication, chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants des Ecoles de communication du Burkina Faso et de plusieurs pays de la sous-région ont communié autour du thème principal de la présente édition : « Liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crise sécuritaire et humanitaire ». Autour de cette thématique, 4 panels et plusieurs communications ont été animés par d’éminents chercheurs en Journalisme et communication et des professionnels de l’information et de la communication venus de toutes les régions du Burkina Faso et d’Afrique.
Pour le ministre en charge de la communication, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, c’est avec « une note de satisfaction » que ces UACO 2023 se referment. A l’en croire, ces 72 heures de réflexions, de communications et d’échanges ont permis aux professionnels du monde de l’information et de la communication de partager leurs expériences en terme de communication et d’informations en temps de crise.
« Nous ressortons avec beaucoup de satisfaction, des recommandations extrêmement pertinentes qui vont requérir l’attention de tous, non seulement en tant que décideurs, hommes politiques mais aussi la responsabilité des hommes de médias qui est engagée dans cette crise sécuritaire. Nous remercions donc l’ensemble des acteurs et aussi le Niger qui est le pays invité d’honneur », a dit le ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre de la communication du Niger Sidi Mohamed Raliou, a, pour sa part, traduit la gratitude du gouvernement nigérien et de l’ensemble du peuple du Niger au peuple frère du Burkina Faso, pour cette marque d’amitié qu’il lui témoigne en le choisissant en tant que pays invité d’honneur. Il a salué la tenue de ces Universités africaines de la communication de Ouagadougou qui permettront, dit-il, de responsabiliser chaque acteur par rapport aux attitudes à adopter dans la situation de crise que connaissent les États du Sahel.
« Ce que nous retenons de ces universités africaines de la communication, c’est le fait de mettre dans une même salle tous les acteurs de la communication et de l’information autour d’une même table pendant trois jours. Ça nous permet de démystifier le rôle de chacun et de mettre sur la table les préoccupations de chaque acteur. Je pense que cela a permis à travers tous les panels que nous avons suivis de responsabiliser chaque acteur par rapport à ses responsabilités, à ce qu’il doit faire pour le bien de nos États. Je suis sûr que dans les années à venir, nous aurons des journalistes qui respecteront les principes d’éthique et de la déontologie et qui ne seront plus les relais des médias étrangers qui ne disent pas la vérité par rapport à ce qui se passe dans nos pays », a-t-il dit.
Le ministre nigérien de la communication a également traduit ses félicitations à son homologue du Burkina Faso « pour l’organisation réussie de cette activité ».
Soulignons que l’activité a également été le lieu pour le ministère de la communication de reconnaître le mérite de certains acteurs du monde de l’information et de la communication qui se sont distingués au cours de cette année. Rendez-vous est pris en 2024 pour la 14e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou.
Oumarou KONATE
Minute.bf