Un groupe de personnes se réclamant « travailleurs » de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA), a animé un point de presse dans la matinée de ce jeudi 13 juillet 2023 pour, dit-il, donner sa lecture sur la situation qui prévaut au sein de leur institution en ce moment. Les conférenciers appellent au maintien du nouveau Directeur général, Adama Traoré, nouvellement nommé en conseil des ministres du 06 juillet 2023.
Dans une lettre adressée au Réseau National de Lutte anti-corruption (REN-LAC) le 10 juillet, la section CGT-B de l’ONEA invitait l’institution de lutte contre la corruption, à faire barrière à la nomination du nouveau Directeur général, Adama Traoré, du fait, selon elle, de « manquements graves » qui ont émaillé sa gestion lorsqu’il était encore directeur des marchés publics de l’ONEA. « Il ne mérite pas la fonction de Directeur général de l’ONEA. Et pire, sa gestion est un danger pour l’ONEA », a soutenu le syndicat dans sa lettre.
Pour les initiateurs de la conférence de presse de ce jeudi, il n’est pas question de changer qui que ce soit. De leurs dires, il s’agit purement et simplement « d’accusations infondées » visant à discréditer le nouveau directeur général. « Monsieur Adama Traoré, en effet, n’est plus un homme à présenter à ľONEA car étant un jeune cadre dynamique de I’institution et ayant occupé des postes de responsabilités qui puissent justifier sa nomination. C’est ainsi, qu’alors que nous, jeunes cadres et agents de l’ONEA, percevions cette nomination comme un signe de promotion et une marque de reconnaissance de la compétence de la jeunesse par le Président lbrahim Traoré et son Gouvernement, des individus aux objectifs lugubres et aux dessins funestes ont entrepris de salir l’image du nouveau Directeur Général et sacrifier l’avenir de l’ONEA », a fustigé en début de conférence, Cheick Mohamed Kanté, Technicien dans les laboratoires de l’ONEA et par ailleurs porte-parole des conférenciers.
A en croire les conférenciers qui disent féliciter le Président Ibrahim Traoré et son gouvernement « pour le choix avisé dans la nomination du Directeur Général de l’ONEA », c’est l’une des rares fois, que pour la nomination d’un Directeur Général de l’ONEA, les autorités du pays ont bien voulu faire recours à une compétence interne et surtout à la frange jeune. Malheureusement, ont-ils déploré, « pendant que nous nous apprêtions à manifester cette marque de confiance du gouvernement et à nous mettre au travail pour relever les immenses défis de ľONEA, nous constatons des manœuvres [pour] discréditer le nouveau Directeur Général avec des aberrations comme: il serait le petit frère du Président ».

Des dires de Cheick Mohamed Kanté, « ce groupuscule d’individus est bien connu à l’ONEA pour ses œuvres malsaines, sous la couverture d’un syndicat dont ils n’incarnent aucunement les valeurs». « Nous comprenons donc leur peur, car qui pourrait être mieux placé qu’un cadre intègre de notre institution pour connaitre de leurs manœuvres et des pratiques auxquelles ils s’adonnent et d’y mettre fin ? », a-t-il martelé.
Il a ajouté que ceux qui dénoncent la nomination du sieur Adama Traoré à la tête de l’ONEA, ont peur d’un « changement radical» que pourrait bien mettre en œuvre le nouveau directeur au sein de l’ONEA. « Sinon, comment comprendre ces accusations infondées sur la base de révélations presses dont certaines en son temps étaient bel et bien l’œuvre de ceux qui aujourd’hui encore veulent faire barrière au nouveau Directeur Général qui hier était un obstacle à leurs manœuvres ? », s’est-il encore interrogé.
Tout en réitérant leurs félicitations au Président de la transition pour le choix du nouveau Directeur Général, ces travailleurs ont appelé à son maintien. Ils invitent d’ailleurs l’ensemble des travailleurs de I’ONEA à « lui apporter tout le soutien dont il aura besoin pour la réussite de sa mission ».
Oumarou KONATE
Minute.bf
Le frère du Chef de l’État n’est il pas Burkinabè?
Et pourquoi quand des frères jouent dans les équipes nationales personne ne s’offusque ?
Quelle inconsequence !!!
Tous les Burkinabè naissent libres et égaux en droits. Ils ont tous égale vocation à jouir de tous les DROITS et libertés reconnus par la constitution. .