Dans un communiqué le 12 juillet 2023, le Porte-parole régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Alpha Seydi Ba, s’est dit préoccupé par les informations faisant état d’expulsions de centaines de citoyens burkinabè ayant cherché sécurité et protection au Ghana. Il appelle le gouvernement du Ghana à mettre fin à ces retours forcés, qui « constituent une violation du principe de non-refoulement ».
Le non-refoulement, selon le HCR, est un principe fondamental inscrit dans le droit international, qui interdit le retour d’un demandeur d’asile ou d’un réfugié dans des pays où sa vie ou sa liberté seraient menacées.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés dit collaborer avec le gouvernement du Ghana pour soutenir ses efforts visant à assurer la protection de plus de 8 000 ressortissants burkinabè qui ont cherché protection sur son territoire à la suite du conflit en cours dans leur pays d’origine. « Dans le cadre de cette coopération, un centre d’accueil géré conjointement par le Ghana Refugee Board et le HCR d’une capacité de 4 000 personnes a été inauguré dans la région de l’Upper East pour reloger les réfugiés burkinabè loin de la frontière pour des raisons de sécurité », a révélé l’organisation.
Tout en rappelant que le Ghana respecte depuis longtemps ses obligations internationales envers les réfugiés, le HCR se dit prêt à aider le gouvernement de ce pays à répondre aux besoins des ressortissants burkinabè fuyant le conflit en cours et ayant bésoin de protection.
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