La campagne vaccinale lancée par le gouvernement contre la maladie à coronavirus au Burkina n’a pour l’instant pas connu un grand succès à la hauteur des attentes du gouvernement. La majeure partie de la population cible refuse de prendre la dose. Mais qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Pour le ministre de la santé, ce sont « les fake news » développées autour du vaccin. «Nous sommes à un taux de 4% par rapport à la population cible. On s’était donné l’objectif de toucher 10% d’ici le 31 décembre. Ce qui a retardé le processus ce sont les fake news », a regretté Charlemagne Ouédraogo qui se réjouit tout de même, qu’aujourd’hui, ces fake news ait diminué.
Le gouvernement a également évoqué la disponibilité et la gratuité des test rapides actuellement au Burkina Faso surtout pour les voyageurs terrestres et ferroviaires.
« Les test rapides actuellement dans les formations sanitaires au niveau des corridors sont gratuits parce que c’est un don. On commencera à facturer lorsque nous allons doter les matériels avec le denier public. Là nous appliquerons le prix UEMOA qui est de 5000f », a poursuivi le ministre de la santé.
Minute.bf