La maladie à coronavirus a laissé des séquelles sur l’économie burkinabè. Parmi les secteurs les plus touchés figure l’élevage en milieu rural. Le gouvernement pour relancer l’économie dans ce domaine a mis en place le projet PADEL-B. Un projet qui a bénéficié du soutien financier de la Banque mondiale à travers le Food and Agriculture Organization (FAO), matérialisé par la signature d’un accord de financement ce lundi 07 septembre 2021 à Ouagadougou.
1 435 803 556 FCFA soit 2,67 millions de dollars USD, c’est la somme que la Banque mondiale a mobilisé par le truchement de la FAO pour injecter dans le secteur de l’élevage au Burkina. Cet investissement, selon l’agence onusienne, vise à protéger les moyens d’existence des éleveurs affectés par la covid-19, améliorer la résilience des acteurs de l’élevage et soutenir l’économie nationale. « Nous sommes un partenaire clé du gouvernement du Burkina Faso dans le domaine de l’alimentation, l’agriculture, et de l’élevage surtout. Nous sommes toujours aux côtés des autorités dans l’effort de donner des réponses urgentes au besoin des producteurs », a soutenu Dauda Sau, représentant pays de la FAO.

Le principal bénéficiaire de ce projet, le gouvernement burkinabè à travers le ministère de ressources animales et halieutiques remercie la banque mondiale pour cette intervention qui va permettre au secteur de retrouver une vitalité économique. « Nous tenons tout d’abord à remercier la banque mondiale à travers le projet le PADEL-B d’avoir prévu dans sa composante le 3.1, une composante d’urgence qui va permettre à nos éleveurs impactés par la covid-19 de se relever par l’acquisition du noyau reproducteur; également, à travers le maillon de la chaine de transformation et de commercialisation de pouvoir se relever suite aux impacts de la covid-19», a expliqué Modeste Yerbanga, ministre des ressources animales et halieutiques.

3450 éleveurs bénéficieront du projet. Le ministre des ressources animales assure que les fonds arriveront jusqu’aux vrais bénéficiaires. « Un certain nombre d’acteurs avaient été identifiés par nos services techniques déconcentrés comme impactés par la covid-19. Il y a eu aussi un comité interministériel qui s’est réuni pour pouvoir définir les critères d’éligibilité à cet accompagnement et également nous allons travailler avec les acteurs, les interprofessions qui connaissent bien les producteurs pour pouvoir identifier ceux qui seront bénéficiaires de ce soutien », a rassuré Modeste Yerbanga.
Il rappelle également que le gouvernement burkinabè, en 2020, avait accompagné le secteur de l’élevage avec de l’aliment pour bétail et la vaccination gratuite du cheptel.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf