Les portes de la 3è édition de la biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) ont été ouvertes dans la soirée du mercredi 04 octobre 2023 à Ouagadougou. Le top départ de la présente édition placée sous le thème : « Le feu des origines », a été donné par le représentant du ministre en charge de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Yacouba Bonkoungou.
Ce sont au total 20 sculpteurs de 12 pays africains, de la diaspora et du monde européen qui prennent part au vernissage de l’exposition 2023 de la BISO. Il s’agit entre autre du Burkina Faso, du Mali, du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, de la France, de la Martinique, etc. qui feront une exhibition de leur savoir faire en sculpture au siège du FESPACO.
Selon le Président de la BISO, Léon Nyaba Ouédraogo, l’objectif est de faire de la sculpture un cadre de dialogue pour les artistes et faire de la capitale de la cinémathèque africaine un grand carrefour dudit art. « L’idée c’est de faire de Ouagadougou une plateforme incontournable d’art contemporain africain. On a voulu donner la voix, la possibilité aux artistes africains de s’exprimer, de produire de la pensée artistique pour le bonheur des amoureux de l’art », a-t-il fait savoir. À l’en croire, cette édition 2023 de la BISO, veut être également un tremplin pour mettre en magnificence le tourisme local.
Pour le représentant du ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Yacouba Bonkoungou, cette édition 2023 de la BISO est non seulement une exposition de belles œuvres sculpturales mais surtout un moment de transmission des valeurs africaines. « Nous avons vu que ces œuvres essaient de nous transmettre la culture des valeurs de solidarité, de générosité, d’entraide, mais aussi la nécessité de nous attacher à nos cultures (…). Nous ne pouvons que nous enorgueillir et saluer le fait que cette biennale se tienne à Ouagadougou dans les circonstances qui ne sont pas forcément les meilleures, mais qui relèvent de for belle manière la résilience dont fait montre le peuple burkinabè», a-t-il relevé.
À en croire la Directrice générale (DG) du Fond de développement culturel et touristique (FDCT), Fiohan Caryne Beni/Traoré, son institution a financé la présente édition de la BISO à plus de 29 000 000 de F CFA. « L’Association Art et Culture BISO est l’un des bénéficiaires du 2e appel à projets du Fonds de Développement Culturel et Touristique dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC), avec le soutien de l’Union Européenne. L’association a été financée à plus de 29 000 000 FCFA dont une subvention du FDCT de plus de 25 000 000 FCFA pour la mise en œuvre de ce projet intitulé Compétences croisées », a-t-elle fait savoir.
Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf
