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mercredi 29 novembre 2023

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Burkina : C’est parti pour la 2e édition du FICEL

Les travaux de la deuxième édition du Forum inclusif sur le commerce électronique (FICEL) se sont ouverts dans la matinée de ce lundi 25 septembre 2023, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serges Poda représentant le Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambela.

« Réponses aux défis de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes : opportunités du commerce électronique au Burkina Faso », c’est sous ce thème que se tient ces 25 et 26 septembre 2023, cette deuxième édition du FICEL. Le choix d’une telle thématique se justifie, selon le ministre en charge du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, par le contexte que traverse le Burkina Faso actuellement. Ainsi, au cours de ces deux jours d’activités, il s’agira, à l’en croire, d’explorer des pistes de solutions pour une contribution significative du commerce électronique à l’entrepreneuriat et à l’emploi de la jeunesse burkinabè.

Serges Poda, ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises

« Cette 2e édition du FICEL est un cadre très important en ce sens qu’il permettra aux différents acteurs du commerce électronique et aux différents départements ministériels d’échanger sur les enjeux, les opportunités et les défis qui découlent de l’évolution du commerce électronique au Burkina Faso. Il s’agit d’un secteur très important qui offre des opportunités de création d’emplois et de richesse au plan national. Le Burkina Faso ne voudrait pas rester en marge de cette marche mondiale vers le commerce électronique » a déclaré Serges Poda.

Il a ajouté que dans cette dynamique, le Burkina Faso a mis en place plusieurs initiatives en vue de tirer pleinement profit du e-commerce. Il s’agit entre autres de la création du comité de développement du commerce électronique en 2020, l’adhésion en 2020 à l’initiative conjointe sur le commerce électronique à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le processus de certification des entreprises du e-commerce en cours, l’élaboration d’une stratégie nationale de développement du e-commerce qui est en cours également.

Le ministre Poda a donc invité les participants à prendre activement part à ces travaux, afin que les propositions qui sortiront des discussions puissent servir de boussole pour une réponse holistique aux défis de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans le contexte actuel.

Pour l’organisation de cette activité, le ministère en charge du commerce a bénéficié de l’accompagnement du Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Présent à cette cérémonie, le représentant résident de cette structure, Alfredo Teixeira, a félicité les autorités burkinabè pour la tenue de ce forum et surtout pour le choix de ce thème « à la fois très pertinent et d’actualité », selon lui.

Alfredo Teixeira, Représentant résident du PNUD

Il a exprimé le plein engagement du PNUD aux côtés du ministère du commerce pour l’aboutissement de cette activité. « Le PNUD s’engage pleinement dans ces efforts du Gouvernement. A cet effet, je puis vous affirmer que les inititatitives de digitalisation et d’entrepreunarat engangées par le PNUD ont pu bénéficier à plus de 10 000 jeunes et femmes durant ces deux dernières années. Nous croyons fermement que le développement inclusif et durable passe par l’exploitation des avantages du numérique pour tous, en particulier pour les groupes vulnérables », a affirmé le représentant résident.

Le commerce électronique, faut-il le souligner, a connu une croissance exponentielle à l’échelle mondiale, ces dernières années avec des potentialités économiques considérables. En effet, les achats en ligne représentent 20% de tous les achats dans le monde. En Afrique, la contribution de l’Internet à la formation du PIB pourrait atteindre 712 milliards de dollars en 2050, soit 8,5 % du PIB total de l’Afrique, selon une étude publiée par Accenture en 2022.

Oumarou KONATE

Minute.bf

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