Selon le journal en ligne béninois Libre Express, le nommé A.L, ressortissant burkinabè originaire de la ville de Dori a été jugé, ce mercredi 31 mai 2023, pour des faits « d’appartenance à une organisation terroriste ». A en croire le média béninois, l’homme a été reconnu coupable des faits à lui reprocher par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
Les faits remontent à mars 2023. En effet, selon le rapport du journal béninois, l’accusé A.L, a été arrêté au Parc Pendjari (Bénin) par des rangers. Il a été intercepté par une équipe des Forces de l’ordre béninoise en patrouille dans la zone Sud-ouest du Parc Pendjari. La patrouille avait surpris, le 25 mars 2021, trois individus sur deux motos. Se rapprochant de ces individus, un membre appartenant à ce groupe a tiré sur ces rangers, selon le journal. Les échanges de tirs ont duré une vingtaine de minutes, ajoute-t-il. Bilan, les deux autres personnes ont réussi à prendre la fuite. Mais, blessé grièvement A.L, a été évacué puis soigné. À en croire, Libre Express, il a été récupéré en possession de A.L, « deux armes de types AKM, une radio émetteur, 151 munitions, une lunette de tirs, six chargeurs et deux motos ».
À la barre, cependant, A.L a nié tout lien terroriste malgré les charges qui pèsent contre lui. Il s’agit d’accusation « d’appartenance à une organisation terroriste ». Le journal béninois précise que l’accusé A. L, a déposé en « langue peule ». L’accusé a soutenu que l’armement retrouvé en sa possession lui aurait été confié et qu’elles ne lui appartiennent pas. En bloc, A.L a donc rejeté tous les faits.
Mais, dans sa réquisition, le parquet spécial représenté par le procureur a souligné que l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés tout au long de l’enquête. Selon le procureur, l’accusé a notamment reconnu qu’il avait été formé au maniement des armes et qu’il est en mission d’implantation de son groupe au Bénin. Des vidéos de propagande de groupes jihadistes ont été retrouvées sur des cartes qui ont été saisies chez l’accusé, a indiqué le procureur. Ces faits d’appartenance à une organisation terroriste sont sévèrement punis par les articles 126, 161 et 162 du code pénal en vigueur au Bénin. Le procureur a donc requis 30 ans de réclusion criminelle contre le prévenu. L’avocat de la défense a plaidé la clémence de la Cour pour son client. Il a reproché à la réquisition du procureur de ne pas tenir compte des dépositions de l’accusé. Son contact avec une organisation terroriste n’a pas été fait en « pleine connaissance », a déclaré l’avocat.
Finalement, l’accusé d’origine burkinabè, selon Libre Express, a été condamné à 30 ans de prison et à une interdiction de séjour sur le territoire béninois après execution de sa peine. A.L dispose de quelques jours pour faire appel.
Minute.bf
Il a eu la chance d’avoir une peine d’emprisonnement,il devrait être exécutée !!