Le premier ministre, Albert Ouédraogo répondait aux questions de deux journalistes dans un grand entretient à la télévision nationale, sur la situation du pays. Il est revenu sur les appels à la diversification des partenariats, surtout les demandes de rupture des contrats avec la France, un « partenaire historique » du Burkina Faso.
« Il y a des questions à se poser et je comprends leur position. La France est un partenaire historique. C’est le premier partenaire en matière des chiffres. Comme l’a dit un devancier, l’aide doit aider à assassiner l’aide. Si depuis des années, la coopération ne permet pas d’assassiner l’aide, il y a des questions à se poser », a d’abord réagi le premier ministre Albert Ouédraogo qui dit être d’accord sur le fait qu’il faut « aujourd’hui faut revoir » certaines choses. « En tant que dirigeants, nous ne pouvons pas rester sourds, insensibles à ces revendications parce que nous avons des composantes importantes de notre peuple qui le demandent », a-t-il dit sur ce point.
Mais il rassure « qu’il n’y a pas de problème entre le peuple burkinabè et le peuple français ». A l’entendre, « le problème peut se poser en matière de politique de coopération ».
Le chef du Gouvernement a également rappelé que le Burkina Faso entretient des relations avec la Russie sur plusieurs plans, ce, depuis plusieurs années. En plus de la Russie, le Burkina Faso a également le soutien d’autres pays partenaires.
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