dimanche 15 décembre 2024
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Ajustements des programmes d’activités : Des acteurs en charge de programmation d’évaluation en conclave à Ouagadougou

Le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé, ce mercredi 9 octobre 2024 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la rencontre d’échanges sur les éventuels ajustements des programmes d’activités. Cette rencontre, placée sous la directive du Secrétariat général du gouvernement et du conseil des ministres (SGG-CM) présage un fonctionnement serein et optimal de l’administration burkinabè en toute légalité et en toute flexibilité.

La crise sécuritaire et celle humanitaire ébranlent depuis quelques années, la mise en œuvre de certaines actions du gouvernement burkinabè et compromettent par la même occasion, le bon déroulement des programmes d’activités assignés aux différentes structures étatiques. « Les deux éléments en contexte font que nous sommes amenés à faire des réajustements dans nos programmes d’activités », soutiendra le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres (SGG-CM), Mathias Traoré.

Mathias Traoré, le SGG-CM expliquant la nécessité des ajustements des programmes d’activités

Pour ce faire, le SGG-CM a initié cette rencontre d’échanges, avec les acteurs en charge de la programmation et de l’évaluation, sur les éventuels ajustements des programmes d’activités.

Pour le ministre d’État en charge de la fonction publique et du travail, Bassolma Bazié, les acteurs en charge de la programmation et de l’évaluation doivent éviter de « s’enfermer dans des archétypes sans impact réel sur le développement ». Il pense que de nouveaux défis appellent à la prise en compte de nouvelles orientations politiques dans l’exécution des programmes d’activités des départements ministériels qui découlent des lettres de missions assignées aux membres du gouvernement par le Premier ministre.

Bassolma Bazié appelant les acteurs de programmation et d’évaluation à la flexibilité

« Les activités programmées des ministères sont alors appelées à être logiquement réajustées tout en évitant les rigidités improductives et coûteuses au budget de l’Etat », a-t-il soutenu. Ainsi, il fonde l’espoir que la présente rencontre permettra d’envisager « un fonctionnement serein et optimal [des] administrations en toute légalité et en toute flexibilité ».

Enfin, Bassolma Bazié a souhaité de fructueux échanges aux participants de cette rencontre qui réunit des acteurs en charge des finances, de la planification, de l’exécution et de l’évaluation des activités programmées des départements et les directeurs généraux de contrôle des marchés publics, etc.

Jean-François SOME

Minute.bf

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