Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) du Burkina Faso, a présidé la cérémonie d’ouverture du symposium de l’Association panafricaine des Commissions des parlements en charge des finances publiques, ce lundi 16 octobre 2023 à Ouagadougou. Ce symposium se tient sous le thème : « Sauvegarde des ressources publiques par le contrôle législatif ».
Ouagadougou accueille le 2e Symposium régional de l’organisation africaine des commissions des finances (AFROPAC) organisé au profit de l’Association ouest-africaine des Commissions des finances (WAAPAC). Temps de retrouvailles entre parlementaires de 12 pays, mais également d’échanges et de réflexions sur la bonne gestion des finances publiques.
« Sauvegarde des ressources publiques par le contrôle législatif », c’est le thème de la rencontre qui va mobiliser durant quatre jours l’expertise des parlementaires en vue d’une surveillance accrue dans la gestion des derniers publics.
Selon le Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition (ALT) du Burkina Faso, ce symposium va améliorer la capacité des parlementaires à exercer leurs attributions en matière de contrôle des finances publiques à travers un mécanisme de partage d’expériences et d’apprentissage. « Au Burkina Faso comme partout ailleurs, la mission du député est de voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action du Gouvernement. Ainsi, le vote du budget et le contrôle de son exécution occupent une place particulière. C’est dire toute l’importance de ce symposium dans l’amélioration de la qualité du travail parlementaire et dans l’assainissement de la gestion des finances publiques de nos pays respectifs », s’est réjoui le Dr Bougouma. Le président du Parlement burkinabè a exhorté les parlementaires des 12 pays à une réflexion féconde pour que des travaux « sortent des conclusions et des recommandations qui puissent aider nos États à mieux mobiliser les recettes, à maîtriser les dépenses, à exercer un contrôle efficace sur l’utilisation des ressources, à lutter efficacement contre la corruption et le blanchiment de capitaux ».
Le Burkina Faso, un exemple dans la gestion des finances publiques ?
Pour l’honorable Moussa Nombo, président de la commission des finances et du budget de l’ALT du Burkina Faso, l’impact d’une telle activité est énorme. « Il y a les échanges d’expériences, les partages de bonnes pratiques dans l’espace sous régional et bien au delà. La gestion des finances publiques est un élément crucial dans la gestion de nos pays. C’est au parlement de veiller à restaurer la bonne gouvernance économique dans nos pays. L’enjeu est suffisamment important », a-t-il expliqué.
Pour l’honorable Issouf Traoré, président de la Commission des finances du Parlement ivoirien, par ailleurs, président par intérim de la WAAPAC, le Burkina Faso est « un exemple » dans la gestion des finances publiques. « Le Burkina Faso est un exemple dans la sous-région en matière de gestion des finances publiques. Le Burkina Faso dans son expérience méritait de mettre cette expertise à l’endroit de tous ses pairs de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il laissé entendre.
Au cours de ces quatre jours de travaux, des communications relatives au « contrôle efficace de la gestion des Ressources publiques », « aux pratiques en matière de contrôle et de gestion des finances publiques en Afrique de l’Ouest », à la gestion de la dette publique, ainsi qu’aux flux financiers illicites, seront données.
Mathias Kam
Minute.bf