Les éléments du GUMI 9, qui avaient été convoqués en conseil de discipline ce lundi 6 mai 2024, devront encore patienter pour connaître le sort qui leur sera réservé. L’information est donnée par le journal Courrier confidentiel ce dimanche 5 mai 2024.
Il est reproché à ces 150 éléments de la police nationale engagés dans la lutte contre le terrorisme à travers le Groupement des Unités mobiles d’Intervention (GUMI), « cessation concertée de service, appel ou participation à un acte collectif d’indiscipline caractérisée, attitude ou comportement attentatoire à l’éthique ou à l’honneur du corps (…) ».
Ces éléments étaient appelés à se défendre, à la Direction Générale de la Police nationale. Mais cela n’aura pas lieu demain car, selon une note signée par le président du conseil de discipline, Emanoël Kaboré, et consultée par le courrier confidentiel, le conseil est « reporté à une date ultérieure ». Aucune précision sur la date et les motifs du report n’a été donnée.
Pour information, le 22 février dernier, le directeur général de la Police nationale avait appelé les GUMI 9, qui étaient déployés dans l’est du pays dans des opérations de lutte contre le terrorisme, à « déposer immédiatement les armes et [à] se présenter, le 26 février au Camp de la Compagnie républicaine de Sécurité (CRS) de Ouagadougou ».
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Minute.bf
Que le bon Dieu nous ramène la paix pour que tout burkinabé puisse vaquer librement à ses occupations sans crainte, amen