Les assurances données ce vendredi 14 avril par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) semblent n’avoir pas trouvé un écho favorable auprès des consommateurs burkinabè. Quelques heures après la sortie de l’institution, des consommateurs annoncent, un boycott temporaire des services des réseaux de téléphonie mobile pour le 18 avril prochain.
Depuis 72h, une vague de dénonciation de la qualité des services des réseaux de téléphonie mobile a pris forme sur les réseaux sociaux au Burkina Faso. Des consommateurs burkinabè dénoncent notamment le coût de la tarification de la connexion internet dans le pays qu’ils jugent trop élevé et la gestion des bonus de recharge par les opérateurs de téléphonie qu’ils estiment mauvaise ainsi que les délais des services.
Sous la houlette du célèbre activiste burkinabè, Alain Traoré alias « Alino Faso», des consommateurs prévoient un black-out sur les services des réseaux de téléphonie mobile, le mardi 18 avril prochain, de 11h à 12h. « Nous invitons l’ensemble des consommateurs à mettre leurs téléphones portable en mode avion de 11h à midi », a écrit le meneur de cette lutte, Alino Faso, sur sa page Facebook.
Pour Alain Traoré, les raisons avancées au cours du point de presse de l’ARCEP ne tiennent pas la route. « Il ne faut surtout pas prétexter l’histoire de l’accès à la mer ou la guerre(..) des actions ont été mené pour améliorer ces aspects et des sociétés ont même soumis des tarifs pour diminuer les coûts(…)Tout le monde subit la guerre (…) Mais il est important de rappeler que les prix sont chers avant même la guerre et quand l’autorité censé réguler les prix vient nous dire qu’elle est incapable de le faire alors nous prendrons nos responsabilités », a-t-il écrit.
Minute.bf