Après la condamnation des 49 soldats ivoiriens par la justice malienne, le président togolais, Faure Gnassingbé, médiateur de cette affaire, était à Bamako, le mercredi 4 janvier 2023. Objectif, informe VOA, « plaidé la grâce présidentielle » pour les soldats ivoiriens condamnés.
Soupçonnés d’être « des mercenaires », ces 46 militaires ivoiriens ont été reconnus coupables « d’attentat et complot contre le gouvernement; d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat; de détention, port et transports d’armes et de munitions de guerre (…) ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ». Ils ont ainsi été condamnés par la justice malienne le 30 décembre 2022 à 20 ans de réclusion criminelle, avant l’expiration de l’ultimatum fixé au 1er janvier par les chefs d’Etat ouest-africains pour les libérer.
Pour autant, a relayé VOA, le chef de l’Etat Bissau-guinéen et par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a déclaré mercredi qu’« il n’y aura pas de sanctions contre le Mali dans l’immédiat » malgré l’expiration de l’ultimatum lancé pour la libération des soldats ivoiriens. « Nous avons accordé un temps pour (permettre) à la médiation togolaise de faire son travail, afin de résoudre le problème. C’est juste une question de bon sens », a-t-il expliqué.
De son côté, le président Faure Gnassingbé, selon l’AFP citant une source proche de la présidence malienne, « a plaidé la grâce présidentielle » pour les militaires ivoiriens condamnés.
Minute.bf