samedi 5 juillet 2025
spot_img

À la barre : Il assène sa voisine de 3 coups-de-poing et se retrouve au tribunal

L’affaire citée Ministère public contre D.O. a été appelée et jugée devant la chambre du Tribunal de grande instance Ouaga 1, le mardi 7 janvier 2025. Il est reproché au prévenu D.O., les faits de coups et blessures volontaires. À la barre, le quinquagénaire a reconnu avoir donné « 3 coups-de-poing à sa victime ».

Si la force physique est utilisée pour les travaux réputés êtres durs, elle est aussi utilisée pour se faire « respecter ». C’est du moins ce qu’a laissé croire le prévenu D.O. Ce quinquagénaire et père de 5 enfants, a sonné la victime M.B., âgée d’environ 27 ans, de plusieurs coups-de-poing, causant une incapacité de travailler pendant 10 jours. À la barre, loin de nier les faits, D.O, 55 ans, a reconnu tous les faits.

« Nous sommes voisins. Je m’entendais bien avec elle. Ma femme même pensait que j’entretenais une relation avec elle. Mais non. En 2019, elle a frappé mon enfant. Elle m’a traité de sorcier. Et je lui ai interdit l’accès à ma cour. Elle est venue dans mon kiosque et je lui ai dit de quitter les lieux et elle a refusé. Je lui ai alors frappé de 3 coups-de-poing », s’est-il défendu.

Appelée à la barre, la victime M.B. soutient que le forfait s’est déroulé dans son périmètre, notamment sur sa terrasse. Elle aussi ayant un kiosque près de celui du « vieux ». « C’est sur la terrasse de mon kiosque qu’il est venu me frapper. Il m’a donné plusieurs coups-de-poing, ça dépasse 3 », a-t-elle retorqué, confiant avoir antérieurement refusé les avances du vieux. Séance tenante, une photo des blessures au visage de la victime a été présentée à la barre.

Le prévenu pour sa part rejette les faits. Il dit que les faits se sont passés sur sa terrasse. Il soutient que l’écart entre les deux terrasses n’excède pas 1 mettre.

Constituée partie civile, la victime a réclamé 150 000 F CFA comme frais de dédommagement pour l’arrêt de travail et les dépenses sanitaires. Elle a aussi demandé la garantie auprès du Tribunal que le « vieux » ne lui fasse plus aucun mal.

« Vous ne devriez pas porter la main sur la femme. Quelle qu’en soit la raison. Si elle ne respecte pas vos interdits, vous venez porter plainte. Regardez-là, elle aurait pu être votre fille », a sermonné le parquet.

Pour le ministère public, le prévenu reconnaît les faits de coups et blessures volontaires. Lesquels faits sont punis par l’article 512-18 du code de procédure pénale. Il a requis, cependant, que la Chambre déclare le prévenu D.O. coupable des faits à lui reprochés. Mais, en répression, de l’en déclarer coupable pour 12 mois et 250 000 F CFA d’amende, le tout assorti de sursis.

Pour une bonne administration de la justice, les juges ont renvoyé le verdict au 14 janvier 2025 au TGI Ouaga 1.

Lire aussi : À la barre : Il est condamné à la prison ferme pour avoir frappé sa sœur aînée

Mathias Kam
Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!

Publicité

spot_img

Articles connexes

Église catholique : Quinze nouveaux prêtres ordonnés

Quinze nouveaux prêtres de l'Église catholique ont été ordonnés, ce samedi 5 juillet 2025 au sanctuaire Notre Dame...

Initiative présidentielle Faso Mêbo : le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu met la main à la pâte

(Ouagadougou, 5 juillet 2025). Une délégation du Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso,...

Usage de la force par les VDP : Le Procureur militaire rappelle le cadre légal à des encadreurs de VDP lors d’un atelier

Dans le contexte sécuritaire actuel, marqué par des attaques répétées sur le territoire national, les Volontaires pour la...

Cohésion sociale : Les banquiers du Burkina unis autour du sport

L'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) a tenu, ce samedi 5 juillet 2025 à...