Un pick-up de la Brigade anticriminalité (BAC) a été aperçu au lieu où se tient une manifestation des militants de la Confédération générale du travail du Burkina Faso (CGT-B), aux encablures du domicile du Secrétaire général (SG). Des membres de la CGT-B se sont en effet mobilisés pour contrer « l’arrestation » de leur SG.
Les policiers ont indiqué qu’ils sont venus « s’enquérir de la situation et protéger les lieux », selon les confessions d’un membre de la CGT-B. À une question de savoir ce qui se passait, les éléments de la CGT-B ont répondu aux éléments de la BAC qu’ils étaient là pour empêcher « la violation du domaine du SG de la CGT-B ».
Les membres de la CGT-B sont campés sur leur position devant la porte d’entrée du domicile de Moussa Diallo, actuel SG de l’organisation. Après ces échanges, les policiers ont pris position non loin du domicile de M. Diallo, sous un arbre.
Quelques minutes après, ces forces de l’ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène dans une réserve à quelques dizaines de mètres du domicile. Les raisons de ces tirs sont méconnues, mais les policiers sont revenus avec un individu dans leur pick-up. Ils se sont réinstallés sous un arbre, en observant les manifestants.
Approché pour avoir la teneur des échanges avec les Forces de l’ordre, Etienne Convolbo, SG confédéral régional du Centre, nous a confié que la BAC dit avoir « appris que des gens voulaient incendier le domicile du SG de la CGT-B ».
« (…) Nous avons vu un pick-up de la BAC avec des éléments à bord. Quand ils sont venus, tout le monde, y compris eux, était sur le qui-vive. Dans un premier temps, on ne s’était pas compris. Après, nous avons échangé, les inquiétudes se sont ramollies et ils ont prévu d’aller se concerter et nous revenir. Quand ils sont venus, voici en substance ce qu’ils nous ont dit : ‘eux, ils ont été informés que des gens ont été mobilisés pour venir incendier la maison du SG de la CGT-B Moussa Diallo’. C’est à ce titre qu’ils sont venus et ils veulent avoir la certitude que nous sommes des responsables de la CGT-B. Nous avons trouvé les éléments nécessaires pour prouver que nous sommes de la CGT-B. Ils nous ont rassurés de rester sereins et si d’aventure, il y avait des personnes étrangères à notre groupe, de les tenir informer parce qu’ils sont à côté », a expliqué Etienne Convolbo.
A noter que deux autres pick-up de la BAC sont venus se joindre à celui qui était déjà présent un peu plus tôt sur les lieux.
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Minute.bf
Salut.je suis triste de voir mon pays dans cette merde depuis longtemps.
Si les dirigeants veulent du bien de notre pays il faut de l’ordre dans la ville.
On na vu les hommes qui ont menacé les autre par des machettes mais rien a été fait pour stopper cela.si aujourd’hui encore certains pensent qu’ils veulent venir brûlé la maison de l’autre et repartir dormir chez eux .c’est la faute au dirigeants