jeudi 21 août 2025
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Mairie de Ouagadougou : Des ouvriers dénoncent un « terrorisme administratif et intellectuel » des responsables

Les ouvriers de la Mairie centrale de Ouagadougou étaient une fois de plus devant la presse, ce jeudi 19 janvier 2023. Ces derniers qui sont en froid avec l’autorité communale de la mairie ont dénoncé un « terrorisme administratif et intellectuel » sur leur situation.

Depuis 2018, les ouvriers de la Mairie centrale de la capitale burkinabè, Ouagadougou, sont en conflit ouvert avec ladite Mairie. Les travailleurs réclament des impayés et indemnités allant jusqu’à « 23 mois en raison de 37 500 FCFA ». Selon le porte-parole de ces ouvriers, Nouphé Bamogo, c’est avec « regret, amertume et consternation » qu’ils constatent que l’autorité communale « se joue de la vie et du devenir » de ces ouvriers qui ont donné presque la moitié de leurs vies à assurer la proprété de la ville de Ouagadougou durant des années (29 ; 25 ; 20 ans…).
« L’attitude communale n’est ni plus ni moins que du terrorisme administratif et intellectuel, car plus de 30 ouvriers sont décédés sans jamais bénéficier de la reconnaissance de la mairie, ni d’une retraite, ni un centime pour solliciter une messe ou un doa alors que c’est grâce à eux que la mairie récolte des trophées à l’extérieur », a déploré M. Bamogo. « Trop c’est trop. Il faut que cela cesse ! », a crié le porte-parole de ces ouvriers.

Nouphé Bamogo, Porte-parole des ouvriers de la Mairie centrale

Précisons que plusieurs rencontres entre ces ouvriers et l’autorité communale sont restées sans solution concrètes. Ces derniers demandent au président de la Transition Ibrahim Traoré « d’ouvrir l’œil sur leur situation » afin de la résoudre définitivement.

Si rien n’est fait, ces ouvriers, par la voie de Nouphé Bamogo, annoncent au plus tard le jeudi prochain (26 janvier ndlr), « se défendre à leur façon pour que ce terrorisme administratif et intellectuel cesse ».

Aussi, ces ouvriers ont rappelé que la loi de travail au Burkina reconnaît 2 types de recrutement : le recrutement verbal et le recrutement écrit (confère l’article 2 Loi 028 du 13 mai 2008 et l’article 55 Loi 028 du 13 mai 2008). Donc pour eux la raison énoncée par la mairie qu’ils n’ont de été recrutés par concours n’est pas fondée.

Mathias Kam

Minute.bf

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