Entre 2020 et 2022, trois pays ouest-africains ont vu leurs gouvernements être renversés par des putschistes. Trois pays auxquels aurait pu s’ajouter la Guinée-Bissau dont le président actuel et également président en exercice de la CEDEAO a échappé à un coup d’Etat en février dernier.
La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) étudie la possibilité de créer une « force anti-putsch » pour lutter contre les coups d’Etats en Afrique. L’annonce a été faite ce jeudi 28 juillet, par Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau et président en exercice de l’organisation ouest-africaine.
Le dirigeant s’est exprimé à l’occasion d’une conférence de presse conjointe organisée lors de la visite du président français, Emmanuel Macron, à Bissau. Selon lui, cette force pourrait permettre de mettre fin aux crises politiques et institutionnelles qui frappent la région depuis quelques années.
« Il est déjà sur la table, la création d’une force anti-putsch que nous sommes en train de penser à créer, et cela pourra permettre que tout le monde comprenne qu’en plein 21e siècle, les coups d’Etats sont inadmissibles et inacceptables », a martelé Umaro Embalo.
Et d’ajouter : « on ne peut pas penser que pour arriver au sommet de l’Etat, c’est un fast-track […] Il y a des procédures pour devenir chef d’Etat. il faut que nous soyons tous républicains. C’est le peuple qui a le droit de sanctionner les dirigeants même si les peuples sont parfois aussi complices ».
Source: Agence ecofin
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