Face à la presse ce jeudi 28 avril 2022, le ministre Porte-parole du Gouvernement a salué le « courage » du Burkina Faso, qui allé « de façon officielle et non cachée », rencontrer les autorités de la transition maliennes pour discuter des questions de lutte contre le terrorisme.
« C’est courageux de la part du Burkina, malgré les sanctions portées sur le Mali, d’être allé rencontrer le peuple frère du Mali. C’est la première fois, de façon officielle et non cachée, qu’une délégation du Burkina aille au Mali s’entretenir avec le peuple frère du Mali et je pense que c’est à encourager », a soutenu le ministre Bilgo, devant la presse nationale et internationale.
Toutefois, il a tenu à preciser que les autorités burkinabè ne sont pas complexées face à « la montée en puissance du Mali ». « Nous n’avons aucun complexe vis à vis de la montée en puissance du Mali », a martélé Lionel Bilgo, porte-parole du gouvernement.

Revenant sur la question de la durée de la transition au Burkina Faso, la ministre en charge des Affaires Étrangères, Olivia Rouamba, qui était également face à la presse ce jeudi au Service d’informations du gouvernement, a fait savoir qu’ « un délai ne saurait être imposé [au Burkina Faso] tant qu’une mission politique, une mission humanitaire, une mission militaire (de la CEDEAO, NDLR) ne viennent au Burkina Faso pour faire une évaluation de la situation sur le terrain. »
Elle confie qu’ « individuellement pris, certains chefs d’Etat de la CEDEAO ne sont pas d’accord à ce que le Burkina subisse des sanctions comme certains de ses voisins. »
Pour information, le Burkina Faso, en conformité avec la charte de la transition, a soumis un délai de 3 ans pour la durée de transition.
Minute.bf