Kaya: Un usager roule par terre un policier municipal et mord un autre

Un agent de la police municipale de la ville de kaya a été agressé physiquement dans l’exercice de sa fonction par un contrevenant. Après avoir mis à terre un des policiers qui tentait de retirer son engin, il mord un autre policier venu prêter main forte à son collègue. Le préfet de la ville chargé de l’expédition des affaires courantes, Abdoul Kader Kongzabré, dans un communiqué paru ce 23 février 2022 a indiqué avoir déposé plainte contre le contrevenant et d’autres personnes près  le tribunal de grande instance de Kaya.

Les faits remontent au lundi 21 février 2022, selon une copie de la plainte adressée au procureur près le tribunal de grande instance de kaya dont www.minute.bf a parcouru.

En effet, une équipe de la police municipale de Kaya qui se trouvait à un croisement non loin du marché à bétail situé sur la route de Barsalgho a été  victime de violences physique et morale relate le préfet Abdoul Kader Kongzabré dans sa plainte.

 De l’explication du préfet, il ressort qu’un certain Sawadogo, n’ayant pas respecté le panneau de stop a refusé d’obtempérer à l’interpellation de la police. Alors que les éléments tentaient de récupérer son engin, le sieur Sawadogo a opposé une résistance allant jusqu’à serrer les cols de l’agent de police et « l’aurait amené rouler à terre ». Alertés par ce mouvement anodin, ses collègues ont accouru pour lui prêter main forte. Dans la tentative de menotter le contrevenant, celui-ci a mordu un autre policier, qui du reste a porté plainte au commissariat central de police de la ville de Kaya, explique le préfet.

Mais les policiers municipaux ne sont pas encore au bout de leur peine. Selon l’écrit du préfet Kongzabré, après avoir mis sous menottes le sieur Sawadogo, une émeute conduite par un certain Barry s’est soulevée. Conduisant ainsi, la foule à réclamer la libération du contrevenant.

Pour calmer la foule, les policiers, très peu nombreux, accèdent à la réclamation en libérant le contrevenant des menottes. La foule a par la suite réclamé la libération de l’engin de celui-ci, puis de tous les engins que l’opération avait permis de récupérer. « Ce qui fut fait pour échapper à la vindicte populaire », indique pour terminer le préfet Abdoul Kader Kongzabré dans sa plainte adressée au procureur.

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