Le Parti pour la Renaissance nationale (PAREN) a effectué sa rentrée politique le samedi 8 janvier 2022 à Reo, dans le Centre-ouest. Au cours de cette rentrée, le parti a renouvelé sa volonté de changer le vécu des Burkinabè en seulement 6 mois, si toutefois il accède à la magistrature suprême.
Le Paren est « le seul parti politique à proposer aux Africains une doctrine politique élaborée et déclinée en un programme politique quantifiable et mesurable, loin des modèles capitaliste et communiste », a rappelé le président du parti, Abdoul Karim Sango. Et à ce dernier de donner « 6 mois aux Burkinabè pour apprécier le sens réel de ce qu’il faut comprendre à travers le plus rien ne doit être comme avant », si jamais la politique de son parti est mise en œuvre.
Pour lui, « la politique ce sont les idées et il faut sortir de ce mimétisme mortifère dans lequel l’Afrique baigne depuis les indépendances ». « La 3e voie prônée par le Paren n’est pas une utopie », a relevé M. Sango arguant qu’elle « est revendiquée par d’éminents intellectuels, même occidentaux ».
« Avec toutes ses ressources, l’Afrique compte 60% des personnes les plus pauvres de la planète; en 2030, ils seront 90% si nous ne changeons pas radicalement le paradigme de nos politiques de développement », a prévenu le président du PAREN prévenant que si « c’est cet avenir de misère que nous réservons à nos enfants (…), il faut conclure qu’à ce jeu, l’Afrique n’a pas d’avenir ». Il en veut pour preuve le fait que « les jeunes africains préfèrent mourir dans la méditerranée que de mourir sur le sol de leurs ancêtres ».
Il faut noter que cette rentrée politique qui a connu la participation du fondateur du parti, Pr Laurent Bado, a débouché sur l’installation de la section communale du Paren à Reo.
Minute.bf