Le comité d’organisation du festival « J’aime mon pays » était le mercredi 26 juin 2019 chez Sa Majesté le Mogho Naba pour « demander sa bénédiction » dans l’organisation de la deuxième édition de cet évènement qui a été placé sous le haut patronage du HCRUN et les co-parrainages des présidents des différentes communautés religieuses, des chefs coutumiers, et qui prône la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.
Le festival « J’aime mon pays » est une initiative de l’association « Vie nouvelle » en collaboration avec l’association « Les chantres de la paix ». Après une première édition jugée satisfaisante, tenue en 2015, les organisateurs de ce festival, au regard des « problèmes que traverse le Burkina Faso aujourd’hui », ont jugé primordial de promouvoir la paix, à travers une deuxième édition qui se tiendra du 15 janvier au 28 février 2020 à Kaya, à Dédoudou et à Bobo Dioulasso. « A l’approche des échéances électorales nous nous sommes dit qu’il est important d’organiser à nouveau un festival afin d’appeler les populations à aller aux élections dans un climat de paix, de cohésion sociale, et de rappeler l’importance d’avoir l’amour de la patrie », a expliqué Cyr Mickael Napon, président du comité d’organisation du festival.
Trois grandes manifestations marqueront ce festival. Il sera organisé à l’occasion un sport collectif, une grande conférence qui sera animée par les techniciens du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et d’éminentes personnalités. A cela s’ajoute la grande soirée qui réunira de groupes musicaux de différentes entités religieuses mais aussi la musique traditionnelle. Il y aura tout au long du festival, des projections cinématographiques grand public dans les différentes villes.
« On a toujours besoin de bénédiction »
A la fin du festival, il sera organisé une « journée du drapeau national » à l’occasion de laquelle tout le monde sera appelé à faire sortir le drapeau national pour montrer « qu’il aime le drapeau » et pour participer à cette fête nationale.
Une délégation du comité d’organisation de ce festival était chez Sa majesté le Mogho Naba. Pour M. Napon, il était donc important, après l’accompagnement du Mogho Naba pour la première édition, de revenir vers lui avant le lancement de la 2e édition pour demander sa bénédiction pour la réussite de l’évènement. « On a toujours besoin de bénédiction », a-t-il soutenu.
Pour sa part, Sa Majesté le Mogho Naba a apprécié cette initiative. Il souhaite que « cette fête puisse bien se dérouler ». Il a invité les organisateurs du festival à consulter tous ceux qu’ils trouveront importants et utiles pour la réussite de cet évènement. Aussi, les a-t-il appelés à « voir avec les autorités pour que les médailles qui seront données soient d’une importance qui perce ».
En rappel, pour cette deuxième édition, une réflexion a été portée sur le mérite de tous ceux qui luttent pour la paix. En effet, selon M. Napon, une idée de création d’une décoration de l’ « Etalon de la paix » a été émise en vue de reconnaitre le travail abattu par tous « ceux qui travaillent pour la paix ». Une initiative actuellement en réflexion avec la grande chancellerie pour que tous ceux qui entreprennent des actions dans le cadre de la paix soient élevés au rang de l’Etalon de la paix.
Armand Kinda
Minute.bf