mardi 21 octobre 2025
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Vaccin anti-covid: « Nous n’allons pas le rendre obligatoire pour l’instant » (Charlemagne Ouédraogo)

Le ministre de la Santé était face à la presse ce 14 janvier 2022 à la salle de conférence du Service d’Information du Gouvernement pour faire le point sur la situation du Covid-19 au Burkina. Il est revenu sur la recrudescence de la Covid-19 et la nécessité de faire le vaccin contre cette pandémie.

Plus de 1 200 000 personnes ont déjà été vaccinées au Burkina selon le ministre en charge de la Santé,  Charlemagne Ouédraogo. En ce qui concerne ceux qui ont fait le vaccin, le ministre assure qu’ils n’ont reçu aucune personne gravement malade dans les hôpitaux du fait de l’inoculation du vaccin.

Par ailleurs, par rapport à la recrudescence du Covid-19 au Burkina malgré la vaccination, le ministre explique les causes en ces termes : « la recrudescence de la Covid-19 est mondiale, le Burkina vie encore une situation moins grave que les autres pays. Cette recrudescence est multifactorielle, climatique géographique, etc. ».

Aussi pour se prémunir des formes graves du Covid-19, Charlemagne Ouédraogo a insisté sur la vaccination. « Nous avons remarqué dans nos hôpitaux que ceux qui présentent les formes graves de la maladie sont les personnes qui n’ont pas fait la vaccination. En effet, du 1er septembre 2021 au 12 janvier 2022, 462 cas graves ont été pris en charge dans nos hôpitaux. Parmi les cas graves, 460 n’ont pas été vaccinés contre deux (02) qui ont reçu leurs vaccins », a fait savoir Charlemagne Ouédraogo.  

De ces cas graves, précise le ministre, 168 décès dont la plupart présentaient des comorbidités sont à déplorer. Il s’agit plus, de personnes âgées de plus de 45 et 60 ans. Par ailleurs, le ministre de la santé a fait remarquer que « parmi les cas de décès, deux avaient reçu leurs vaccins et présentaient des comorbidités (diabète, hypertension artérielle) ». 

En somme, de tout ce qui précède, Charlemagne Ouédraogo conclut qu’il « apparaît clairement qu’on observe moins de personnes vaccinées faisant des formes graves ou décédant de la maladie ». 

De façon imagée d’ailleurs, il a indiqué qu’on « est protégé à 26 fois de ne pas faire la réanimation quand on est vacciné que lorsqu’on n’est pas vacciné ». 

« C’est pour dire que c’est important de faire le vaccin », a-t-il martelé. 

Pour terminer, en ce qui concerne la campagne vaccinale, le ministre de la santé rassure: « nous n’allons pas pour l’instant rendre obligatoire le vaccin même si le cadre réglementaire nous le permet. Pour l’instant, ce n’est pas une option ». 

Hamadou Ouédraogo 

Minute.bf

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