Ceci est une tribune de Abdoul Aziz Bougma du mouvement Je suis Burkina.
Burkinabè de l’interieur et de l’exterieur, la situation nationale commande notre rassemblement autour de la patrie.
Pour ne pas manquer à son appel soyons unis. Parlons le même langage. Le seul combat qui vaille en ces temps ardus, c’est celui de la restauration de la paix, des retrouvailles nationales. C’est dans cet esprit que je propose une rencontre urgente entre les leaders associatifs, religieux et coutumiers des régions les plus touchées du pays, pour chercher ensemble les propositions prioritaires à faire aux autorités. Dans la même lignée je voudrais susciter le même sursaut collectif, pour accélérer le proccessus de la réconciliation.
Ma conviction de toujours et dont je m’en suis jamais caché, reste que cette réconciliation peut être une des solutions tangibles à l’union indispensable au combat salvateur qui nous interpelle tous instamment.
Nous devons, en mémoire des générations passées au sommeil troublé, en devoir pour celles présentes et à venir aux perspectives compromises, nous parler. Plus que cela nous devons en digne patriotes pour ce réceptacle collectif qu’est la nation, montrer de la redevabilité en sachant taire nos mesquines et puériles querelles, pour nous enrôler dans ce combat de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
Face au défi historique de sa survie, notre pays a besoin de tous ses enfants.
Vive le Burkina Faso.