L’opposition togolaise, notamment 13 partis politiques et organisations de la société civile ont saisi la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour réclamer le retrait de la nouvelle Constitution. L’information est rapportée par l’AFP.
En effet, selon l’AFP qui a eu confirmation de la CEDEAO, c’est dès le 18 avril 2024 soit au lendemain de l’adoption définitive à l’Assemblée nationale de la nouvelle Constitution que les 13 partis politiques et organisations de la société civile ont déposé un recours devant la Cour de justice de l’organisation Ouest-africaine.
Concrètement, les requérants demandent-ils à la Cour de justice de la CEDEAO de « condamner la République du Togo » pour avoir changé de Constitution, et de « retirer purement et simplement la loi sur le changement constitutionnel ».
Sachant que la nouvelle Constitution fait passer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, le président sera élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois, par les députés et non plus par le peuple, l’opposition craint que cela ne permette une prolongation du Président Faure Gnassingbé au pouvoir. Il faut signaler que ce dernier est à la tête de État togolais depuis 2005 à la suite de son père qui, lui-même a fait près de 38 ans de pouvoir.
Il convient de souligner que le recours de l’opposition et des OSC intervient alors que des élections législatives et régionales sont prévues le 29 avril.
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