Les membres de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne du centre (CNAVC) ont appelé ce lundi 8 avril 2024, les autorités burkinabè et ivoiriennes au dialogue suite aux évènements qui ont eu lieu dernièrement à la frontière entre les deux pays.
Selon les membres de la CNAVC, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont « deux pays frères » et il convient de trouver des alternatives pacifiques aux différends qui les opposent. « Pour le cas spécifique de combattants burkinabè arrêtés le 27 mars dernier à la frontière de la Côte d’Ivoire et précisément dans le département de Téhini, la CNAVC appelle d’une part, les autorités de nos deux pays au dialogue et d’autre part invite les leaders coutumiers, traditionnels et religieux à aussi s’impliquer pour un dénouement rapide de la situation », a plaidé Nina Ouédraogo, porte-parole de la Coordination, au cours de la conférence de presse.
Pour elle et ses camarades, en dépit des divergences actuelles entre les deux pays, rien ne saurait opposer les peuples frères dont l’amitié transcende, de leur avis, les mandats électoraux, les régimes politiques et les intérêts personnels des dirigeants.
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« Il est nécessaire de souligner que personne ne pourrait nous mettre en conflit contre nos frères ivoiriens qui sont dans la vérité. Mais nous faisons le distinguo et condamnons le fait que certaines gens avec des appétits machiavéliques de déstabilisations ou avec des injures publiques envers nos autorités soient toujours sur le sol du pays frères », ont relevé les conférenciers du jour appelant les autorités ivoiriennes à « répondre favorablement à la requête des autorités [ du Burkina Faso] en renvoyant ces fauteurs de troubles ».
La coordination a, par ailleurs, dit mettre en garde « les forces obscurantistes qui s’hasarderaient à vouloir freiner l’élan révolutionnaire du peuple burkinabè ».
Oumarou KONATE
Minute.bf
C’est très facile de rester de loin et faire une bonne lecture de ce qui se passe réellement au pays. Mais cela se comprend. Depuis que nous avons eu certaines informations concernant le journal « Événement », cela ne nous étonné point du tout. Si vous ne pouvez rien faire pour aider le Burkina à vaincre le terrorisme, il faut arrêter de nous divertir. D’ailleurs, nous avons besoin de VDP et des idées surtout les vraies idées pour lutter contre les forces du mal. Qu’attendez-vous pour venir prêter main forte à nos FDS et VDP ? Si vous pensez qu’en tenant de tels propos mensongères à l’endroit du gouvernement, vous allez nous décourager, eh bien vous avez tiré à côté. Beaucoup de burkinabé ne savent plus si le journal « Événement » existe encore. Nous sommes nombreux à l’avoir classé dans le oubliettes. Nous croyons et soutenons notre gouvernement jusqu’au bout. N’importe quoi.