La dispersion par l’armée des manifestants réunis à Khartoum et dans d’autres villes du Soudan, pour réclamer le transfert du pouvoir aux civils, a fait plus de 30 morts, selon un bilan encore provisoire. Il s’agit de la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir.
Le bilan de l’assaut meurtrier mené lundi par les militaires contre les contestataires au Soudan s’alourdit : au moins 30 personnes ont été tuées, contre 13 auparavant, selon un bilan délivré par le Comité central des médecins soudanais, une organisation proche des opposants au Conseil militaire de transition, qui tient le pouvoir depuis la chute d’Omar el-Béchir. Des « centaines de blessés » ont également été recensés.
Avec Jeune Afrique