Le Chef de File de l’Opposition politique (CFOP), par ma voix de Gilbert Noël Ouedraogo a animé une conférence de presse pour faire le bilan de ses marches des 3 et 4 juillet 2021. C’était l’occasion, ce jour 10 juillet, pour le CFOP de répondre aux organisations qui dénonçaient des intérêts politiques cachés derrière ces marches.
Devant la presse le vendredi 9 juillet 2021, le Brassard parlait ainsi du CFOP : « l’opposition est capable d’enjamber des cadavres pour accéder au pouvoir ». La réponse du CFOP à ce propos sur les marches des 3 et 4 juillet 2021 contre l’insécurité ne s’est pas faite attendre.
«Nous voulons dire au Brassard noir qu’il faut qu’il arrête. Quand ce n’était pas pour dire qu’on voulait enjamber des cadavres pour aller à la réconciliation nationale, maintenant, c’est pour dire qu’on enjambe des cadavres pour aller à une marche. Nous pensons plutôt qu’il appartient au Brassard noir, de cesser de vivre de l’économie des souffrances des populations », a répliqué le CFOP. Pour Gilbert Noël Ouedraogo, ce mouvement de la société civile « profite du terrorisme et chaque fois qu’un Burkinabè à un malheur, (il) monte au créneau pour pouvoir soutirer quelques subsides ».
Plutôt que cela, « le Brassard noir n’a qu’à trouver du travail ou aller être VDP pour défendre les populations », propose le conférencier du jour.
Par ailleurs, « l’assassin a peur du gourdin », est convaincu l’opposition politique burkinabè, faisant allusions aux différentes sorties et « propos proférés contre elle ». « Il y a des mots qui ont été prononcés qui sonnent comme un aveu de faiblesse. Ils traduisent aussi l’état de panique et l’amertume dans lesquels leurs auteurs sont », a laissé entendre le CFOP à l’encontre des sorties des partis membres de la majorité présidentielle.
Pour finir, le CFOP a réaffirmé sa volonté de reprendre le dialogue politique avec « la seule condition que la question sécuritaire y soit inscrite comme la priorité des priorités ».
Franck Michaël KOLA
Minute.bf