Ce lundi 15 février 2021, au cours d’une audience foraine qui a eu lieu dans la localité de Bieha, un trafiquant d’ivoires d’éléphants a été condamné à 6 mois de prison ferme par le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Léo.
Interpellé le 09 décembre 2020 par les agents du Service Départemental de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique de Bieha, un trafiquant poursuivi pour détention et tentative de commercialisation illicite d’ivoires d’éléphants, a été reconnu coupable et écope de 18 mois de prison dont 6 mois de prison ferme.
Aussi, le condamné doit-il s’acquitter du payement d’une amende ferme de cent mille (100.000) FCFA et versera au Trésor Public la somme d’un million (1.000.000) FCFA à titre de dommages et intérêts. Ce coup d’éclat a été possible grâce à la collaboration entre les éco-gardes du complexe écologique de Pô-Nazinga-Sissili (PONASI), l’Organisation non-gouvernementale (ONG) International Conservation Justice et les Anges Gardiens de la Nature.
En effet, il faut souligner « que les éléphants font partie des espèces intégralement protégées, en raison des menaces qui pèsent sur eux et du risque de les voir disparaitre à jamais ». Malheureusement, le braconnage s’intensifie au fil du temps.
En outre, à la fin du procès, les défenseurs de la faune sauvage ont salué le verdict rendu par le TGI de Léo et la condamnation à 12 mois de prison ferme rendue par le TGI de Manga dans la région du Centre-Ouest le 08 juillet 2020 à l’endroit d’un braconnier pour circulation sans autorisation dans une forêt classée et avait à sa possession une arme de chasse.
Aussi, les défenseurs de la faune sauvage sollicitent plus de fermeté de la part de la justice dans les sanctions des trafiquants d’animaux afin de venir à bout des trafics et renforcer la protection des animaux.
Minute.bf