Une semaine après le puissant séisme qui a secoué la Turquie et la Syrie, les autorités des deux pays comptabilisent plus de 28 000 morts. Les secours continuent, cependant, de sauver des vies. Mais selon l’Organisation des Nations unies (ONU), le bilan humain provisoire pourrait doubler.
Alors que les opérations de sauvetage se poursuivent les derniers bilans officiels du tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 a fait au moins 28 191 morts : 24 617 en Turquie et 3 574 en Syrie.
En visite à Kahramanmaras en Turquie, le chef de l’agence humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré à Sky News que le bilan « doublera ou plus ». « On n’a pas encore réellement commencé à compter le nombre de morts », a-t-il dit. « Bientôt, les personnes chargées des recherches et des secours laisseront la place aux agences humanitaires dont le travail consiste à s’occuper, au cours des prochains mois, du nombre extraordinaire de personnes affectées », a aussi déclaré M. Griffiths samedi, dans une vidéo postée sur son compte Twitter.
A Gaziantep, où environ 2 000 personnes ont péri, les déplacés font la queue par des températures en dessous de zéro pour recevoir un repas chaud offert grâce à une vague de solidarité des restaurants de la ville.
Mais si l’aide internationale afflue en Turquie, l’accès à la Syrie en guerre, dont le régime est sous le coup de sanctions internationales, s’avère plus compliqué. En visite à Alep, le Nord-ouest de la Syrie, durement frappée par le séisme, le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a dit avoir « le cœur brisé en voyant les conditions auxquelles les survivants sont confrontés à un temps glacial et un accès extrêmement limité aux abris, à la nourriture, à l’eau, au chauffage et aux soins médicaux ».
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