Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le gouvernement du Japon a tenu ce vendredi 5 mars 2021 à Ouagadougou un atelier de présentation des résultats de l’étude de base du projet dénommé : « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ».
Il s’est agit pour les organisateurs de présenter le rapport de d’étude de base du projet « renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », de présenter les résultats de l’étude de base du projet et d’examiner le rapport et apporter les amendements pour améliorer sa qualité.

« C’est un projet innovant et très important qui est mené grâce au soutien du gouvernement du Japon en partenariat avec la direction de la coopération du ministère de l’économie et des finances burkinabè », a fait savoir Auguste Kpognon, représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). « Sur le terrain, le projet est mis en œuvre par des partenaires de la société civile comme l’Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial (ABBEF), la Fondation Kimi et une ONG Japonaise », a-t-il cependant ajouté.
En ce qui concerne la structure onusienne dont il est le représentant résidant, Auguste Kpognon a indiqué que l’agenda de l’UNFPA est de soutenir les populations, en particulier les jeunes et les jeunes femmes. Dans ce sens, « l’UNFPA s’est fixé pour objectif d’atteindre 3 résultats majeurs d’ici 2030. Il s’agit de zéro besoin non satisfait sur la planification familiale d’ici 2030, zéro décès maternel évitable et zéro pratique néfaste faite à la gente féminine d’ici 2030 », a-t-il décliné.

Aussi, à en croire le représentant résidant de l’UNFPA, le projet de renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso va servir d’accélérateur dans l’atteinte des objectifs 2030 de l’UNFPA.
Il a donc exprimé sa gratitude à la coopération japonaise pour le financement du projet, aux différents partenaires chargées de la mise en œuvre du projet dont la première dame, Sika Kaboré, présidente de la Fondation Kimi.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf