Le Mouvement Brassard noir a organisé une conférence de presse ce 05 octobre 2019 à Ouagadougou. Au menu des échanges avec les femmes et hommes de médias, donner sa lecture de la situation sécuritaire actuelle et des grèves dans la Fonction publique.
Inclure les groupes d’auto-défense pour combattre le terrorisme
Sur la question sécuritaire, le Brassard noir a salué « le courage, le patriotisme, le dévouement et surtout le professionnalisme des Forces de Défense et de Sécurité » dans la lutte contre le terrorisme. Cela dit, le mouvement a deploré les pertes en vies humaines au sein de leur rang. A cet effet, le mouvement appelle au renforcement les effectifs des FDS mais également à organiser les Koglweogo, les dozos et les rogaga, pour militariser les zones à hauts risques.
Piques aux agents de santé en grève
Le Brassard noir s’est également dit préoccupé des grèves dans la fonction publique notamment dans le domaine de la santé. Le mouvement a dénoncé un déni de droit constitutionnel, à savoir celui du droit à la santé.
« Nous pensons que c’est irresponsable, irréfléchi, immoral, criminel et apatride de la part des syndicats du ministère de la santé, car quelle que soit la justesse de leurs revendications, le droit à la vie est sacré » a fustigé Boukaré Conombo, conférencier du jour, pointant du doigt le comportement de ceux-là qu’il a qualifiés des « Individus non armés et identifiés », en référence aux terroristes qui restent le plus souvent des « individus armés non identifiés ».
Franck Michael Kola (Stagiaire)
Minute.bf