À l’occasion de la rentrée « patriotique » du Mouvement Fasokooz, ce samedi 6 juillet 2024 à Ouagadougou, le Ministre en charge de la jeunesse, Dr Boubakar Savadogo a profité de l’occasion pour saluer « le travail patriotique » des wayiyan, les soutiens de la Transition burkinabè. Mieux, pour le ministre Dr Savadogo, ces derniers sont « les porte-voix du patriotisme au Burkina Faso ».
Depuis le 2 juillet 2024, la Transition burkinabè a entamé une nouvelle phase de son cheminement.
Cette transition va s’étaler sur les 5 prochaines années. Cette prolongation, décidée lors des assises nationales du 25 mai 2024, a posé la nécessité de se préparer à être endurant, selon les responsables du Mouvement Fasokooz. Il s’agit « de s’organiser conséquemment pour renforcer la participation à la restauration du territoire, à la réponse efficiente face à la crise humanitaire, au changement de paradigme au sein des jeunes comme des adultes, à la transformation structurelle profonde de l’État et de la société », a fait savoir Labidi Naba, porte-parole du Mouvement Fasokooz.
Le ministre en charge de la jeunesse, Dr Boubakar Savadogo, au nom du patron de la cérémonie et de tous les parrains, a réaffirmé la solidarité du gouvernement à l’endroit des œuvres des wayiyan qui contribuent à « renforcer le patriotisme ». « C’est une œuvre grandiose qui vient d’être effectuée. Il faut que la jeunesse puisse, par les pairs, éduquer les autres jeunes. Cette rentrée patriotique participe à cette œuvre. L’éducation par les pairs, l’éducation par les amis et voisins. C’est qui fera avancer l’esprit patriotique dans notre pays. C’est la voie qui est en train d’être montrée à tout le monde. Je suis là pour leur témoigner l’attachement de tous ceux qui sont convaincus par cette marche de la Transition dirigée par le chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré », a lancé le ministre en charge de la jeunesse.
À l’en croire, le gouvernement est « au côté et est encré profondément avec les wayiyan ». « Il n’y a pas de honte ni d’excuses à l’exprimer. Les wayiyan sont les porte-voix du patriotisme au Burkina Faso. Nous sommes à leurs côtés à tout moment. On représente aussi l’ensemble des Burkinabè. Il n’y a pas d’exclusion ou de camouflage. Celui qui n’est pas wayiyan ne comprend pas ce qui est entrain de se passer au Burkina Faso. Être wayiyan, c’est quelqu’un qui a compris la marche de la nation, quelqu’un qui a compris que le pouvoir appartient au peuple, quelqu’un qui a compris que la volonté du peuple va être démontré par le peuple. C’est ce qui doit être mis en avant. Nous sommes tous wayiyan », a-t-il déclaré.
Il convient de noter que le Mouvement Fasokooz a mis en place une cellule dénommée Comité de veille (Co-Veil). Il s’agit de comité au sein des quartiers, des secteurs des villes du Burkina Faso, chargés de poser des actions de veille citoyenne et consolider les acquis de la Transition.
Ce comité est aussi chargé d’exécuter le programme qui comprend des activités telles que l’enseignement de l’éducation civique et morale, l’éducation à la citoyenneté, de la formation idéologique, la formation à la discipline militaire, des travaux agricoles, du reboisement, l’apprentissage d’autres métiers (menuiserie, mécanique, maçonnerie,…) et de nombreuses autres activités liées à l’engagement patriotique.
Mathias Kam
Minute.bf