Le lundi 24 février 2020 à Ouagadougou, le Mouvement pour le Plaidoyer, la Cohésion sociale et la Réconcilation nationale (MPCRN) a été réçu en audience par la Fédération des Missions évangéliques (FEME). Au coeur des échanges, les questions de sécurité et de réconciliation nationale.
Dans sa mission d’amener les Burkinabè à la réconciliation nationale, le MPCRN poursuit ses visites auprès des personnalités et des personnes morales. Aujourd’hui, c’était au tour de la FEME de récevoir le mouvement.
Ainsi, après des échanges sur la sécurité et la réconciliation nationale notamment, le pasteur Henri Yé, président de la FEME, a reconnu la nécessité d’aller vers un dialogue national inclusif. « Nous avons besoin de dialogue dans ce pas. Nous avons besoin que ce dialogue soit inclusif », a déclaré le pasteur qui, a tout de même posé comme préalable la nécessité de « travailler à rallier les cœurs des uns et des autres ». Pour cela, ce dernier pense qu’il faut passer par la sensibilisation des populations.
Par ailleurs, au regard de la situation sécuritaire actuelle, le président de la FEME pense qu’il faut aller vers l’unité nationale. « Il est important aujourd’hui pour tous les Burkinabè de voir que nous devons être unis pour qu’à travers cette union, nous puissions gagner la bataille », a indiqué M. Yé qui pense tout de même que « dans une guerre, personne ne gagne ». Ce dernier a terminé en suggérant que les Burkinabè s’asseyent ensemble « pour s’écouter et dialoguer pour trouver un terrain d’entente ».
Le MPCRN agréablement surpris par l’accueil du message
Satisfaite que la FEME partage l’idée du dialogue national, Mme Safiatou Lopez, la présidente du MPCRN a également appelé le peuple burkinabè à l’union pour dépasser les problèmes sécuritaires. « Si nous sommes divisés, nous sommes faibles mais si nous sommes unis, nous sommes plus forts », a-t- elle indiqué.
En outre, avec le chemin déjà parcouru, le MPCRN pense qu’il y a de l’espoir quant à la réussite de la réconciliation nationale. Le mouvement se félicite d’avoir pu réunir des camps opposés mais aussi et surtout de l’accueil du message par les populations. « On a été agréablement surpris de voir que les gens veulent la paix, ils veulent qu’il y ait une réconciliation nationale », a dit Mme Lopez qui se dit confiante.
Toutefois, interrogée sur une probable date du dialogue national, « nous n’avons pas fait une proposition de date parce que nous sommes un mouvement de plaidoyer », a précisé la présidente du MPCRN.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf