Ce jeudi 12 mai 2022 a eu lieu une conférence de presse de l’Initiative des femmes leaders pour l’unité et la réconciliation nationale (IFLURN). Ces femmes leaders ont prié d’une même voix que les fils et filles du Burkina Faso se pardonnent. Elles ont demandé le retour des exilés politiques notamment de Blaise Compaoré et sa famille pour perpétuer l’œuvre matérielle de réconciliation nationale.
Malgré sa condamnation à perpétuité dans le dossier « Thomas Sankara et ses compagnons », des voix s’élèvent toujours pour réclamer le retour de l’ancien président Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire depuis la chute de son pouvoir en octobre 2014. Pour la réconciliation nationale souhaitée par les Burkinabè, l’Initiative des femmes leaders pour l’unité et la réconciliation nationale (IFLURN) plaide pour l’inclusion des exilés politiques dans le processus. Selon Saratou Ilboudo, coordinatrice de l’IFLURN, cette réconciliation nationale passe par « l’acceptation » du retour des exilés politiques à savoir Blaise Compaoré, Djibril Bassolé, Yacouba Issac Zida, etc.
« Nous en tant que mère c’est le pardon on veut. On n’entre pas dans les questions de justice. La justice est indépendante et elle fait son travail », a voulu préciser Saratou Ilboudo. Oumou Cissé/Diallo va plus loin pour dire qu’elles (femmes leaders, ndlr) ne peuvent pas parler de triptyque vérité-justice-réconciliation nationale dans ce qu’on entend par réconciliation nationale. Selon cette dernière, l’objectif de cette association « est que les Burkinabè se parlent et se réconcilient » pour le retour de la paix.
« Si on ne se pardonne pas on ne peut pas aller à la réconciliation nationale et par la suite aller de l’avant et entamer un développement », a ajouté Mme Diallo. Ces femmes leaders entendent dans les jours à venir mener un plaidoyer auprès des autorités de la transition afin qu’elles facilitent le retour des fils et filles du Burkina Faso pour « le pardon vrai ». À entendre ces dames, leur vœu est que les exilés politiques rentrent au Burkina Faso, quitte à ce qu’après avoir accompli l’acte de pardon, la justice les récupère.
Pour information, l’Initiative des femmes leaders pour l’unité et la réconciliation nationale (IFLURN) créée en 2022 compte un peu plus de 17 associations féminines.
Mathias Kam
Minute.bf
» Saratou Ilboudo. Oumou Cissé/Diallo va plus loin pour dire qu’elles (femmes leaders, ndlr) ne peuvent pas parler de triptyque vérité-justice-réconciliation nationale dans ce qu’on entend par réconciliation nationale »
Et AINSI DE SUITE L’IMPUNITE a jamais !!! et on rebelotte avec les mêmes exactions!